Osisko se retire de Duparquet en Abitibi

Publié le 17/06/2011 à 14:12, mis à jour le 17/06/2011 à 14:20

Osisko se retire de Duparquet en Abitibi

Publié le 17/06/2011 à 14:12, mis à jour le 17/06/2011 à 14:20

Par La Presse Canadienne

La compagnie minière Osisko (TSX:OSK) a mis fin vendredi à sa participation dans le projet de camp minier Duparquet afin de concentrer ses activités sur la mine d'or Canadian Malartic, en construction dans la ville du même nom, à une vingtaine de kilomètres de Val-d'Or.

Osisko avait annoncé en décembre 2009 la formation d'une coentreprise avec la minière Clifton Star (TSX.V:CFO) pour le projet Duparquet.

Dans un communiqué publié depuis ses bureaux de Vancouver, Clifton Star estime pour sa part que la minière Osisko n'a pas respecté certains des engagements financiers qu'elle avait pris lors de l'entente de formation d'une coentreprise.

Selon les modalités de l'entente, Osisko devait faire l'acquisition d'une participation de 50 pour cent dans la coentreprise en investissant 70 millions $ sur une période de quatre ans, incluant un engagement ferme de 15 millions $ en 2010. Osisko devenait de facto le maître d'oeuvre de la coentreprise pendant la période d'option et par la suite, tant que la minière détiendrait une participation d'au moins 50 pour cent dans la coentreprise.

Osisko s'engageait également à consentir des prêts de plusieurs millions à Clifton Star.

Le projet de Duparquet prévoit que d'anciennes mines d'or reprennent du service et que deux autres sites, dont le potentiel aurifère est déjà connu, soient exploités.

À Malartic, le controversé projet de la mine Canadian Malartic a fait l'objet d'une enquête du Bureau des audiences publiques (BAPE), qui a recommandé en 2009 l'autorisation du projet, moyennant certaines conditions qui assurerait sa réalisation dans une perspective de développement durable.

La même année, le gouvernement a consacré 75 millions $ à l'ouverture de la mine Canadian Malartic d'Osisko par l'entremise de la Société générale de financement du Québec.

En mai 2011, la Cour suprême a refusé d'entendre l'appel de Ken Massé et de sa mère Elizabeth Wilczynski, derniers résistants de Malartic, qui refusaient de se plier à une demande d'expulsion d'Osisko, qui a touché 205 habitations.

Pour lancer le vaste projet minier aurifère et pour exploiter un gisement sous le quartier sud de la ville de Malartic, Osisko a acheté de gré à gré toutes les maisons de la ville abitibienne.

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