Le président américain Barack Obama "salue" la construction d'une partie de l'oléoduc géant Keystone XL dans le sud des Etats-Unis et souhaite que cet équipement soit installé "de manière sûre (et) responsable", a annoncé lundi la Maison Blanche.
Le constructeur canadien TransCanada a annoncé lundi qu'il allait lancer la construction d'une section de cette conduite controversée, entre l'Oklahoma et le Texas, un projet de 2,3 milliards de dollars américains.
Le groupe a également indiqué qu'il allait prochainement demander une nouvelle autorisation au président Obama pour la construction d'une autre section de l'oléoduc entre la frontière canadienne et l'Etat du Nebraska, après le rejet en janvier par la Maison Blanche du projet dans sa forme initiale.
"Nous oeuvrerons avec TransCanada pour faire en sorte que (cet oléoduc) soit construit de façon sûre, responsable, et en respectant les délais, et nous nous engageons à prendre toutes les mesures possibles pour accélérer l'attribution des permis fédéraux nécessaires", a précisé le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, dans un communiqué.
Quant au tracé du Nebraska, M. Carney a répété la défense de la Maison Blanche dans ce dossier, à savoir que les républicains de la Chambre "ont forcé le rejet de la précédente demande de permis en janvier, en ne permettant pas suffisamment de temps pour examiner" le dossier.
"Mais comme nous l'avons dit, la décision du président en janvier ne préjuge en aucun cas du sort de futures demandes", a-t-il assuré: "nous ferons en sorte que tout projet soit examiné comme il le mérite".
Le dossier de l'oléoduc Keystone XL a donné un angle aux républicains, en particulier les candidats à l'investiture du parti en vue de la présidentielle du 6 novembre face à M. Obama, pour attaquer le président sortant sur les prix de l'essence à la pompe, qui atteignent des sommets.