Le Partenariat Canadian Malartic s'affaire à développer ses projets


Édition du 11 Octobre 2014

Le Partenariat Canadian Malartic s'affaire à développer ses projets


Édition du 11 Octobre 2014

Par Benoîte Labrosse
L’entreprise est à la recherche d’autres cibles d’exploration sur sa propriété, qui couvre 10 500 hectares. « Nous avons du personnel qui s’affaire à compiler les résultats historiques dans le but de définir des dépôts d’or souterrains », précise Guy Gosselin, vice-président, exploration chez AEM et coresponsable de l’exploration au sein du Partenariat. L’objectif du recensement des quelque 50 ans de travaux est de découvrir des gisements souterrains de basse teneur du même type que ceux qu’exploite AEM à la mine Goldex, qui est rentable à une teneur de 1,5 gramme d’or par tonne.

L’avantage de partager des infrastructures

Le Partenariat a aussi pris possession de la demi-douzaine de propriétés qu’explorait Osisko et a « de grands projets » pour ceux-ci, au dire de Christian Provencher. « Nous sommes excités et emballés par le portefeuille de propriétés que l’on a acquises, tant par son potentiel à court terme que par l’emplacement de certaines d’entre elles par rapport aux infrastructures d’Agnico Eagle », assure M. Gosselin.

La propriété Pandora, par exemple, est adjacente à leur mine Lapa, près de Val-d’Or. Les infrastructures d’AEM seront donc mises à contribution pour confirmer ses ressources historiques. « Nous allons investir un peu plus de 1 M$ sur Pandora d’ici à la fin de l’année, entre autres pour amorcer des travaux de forage en surface et sous terre », résume l’ingénieur géologue. « Pour Osisko, ce n’était pas une priorité, parce que leur parc de résidus n’était pas conçu pour recevoir de l’arsénopyrite – qui contient de l’arsenic –, alors que celui du gisement Lapa possède les caractéristiques et le permis nécessaires, poursuit-il. De plus, notre usine de traitement est située à sept km. »

Fort potentiel ontarien

Le Partenariat a également acquis la propriété Hammond Reef, située à l’ouest de Thunder Bay. « Il y a une ressource connue d’un peu plus de 7 millions d’onces d’or ; sauf qu’actuellement le projet est à trop basse teneur pour être rentable, donc rien n’y est prévu à court terme », déclare Guy Gosselin.

La situation est bien différente dans le camp de Kirkland Lake, situé à 80 km à l’ouest de Rouyn-Noranda, du côté ontarien. La propriété du Partenariat y couvre plus de 24 000 hectares et compte six dépôts avec des potentiels connus, le principal étant Upper Beaver. « C’est un projet d’exploration relativement avancé sur lequel il y a eu beaucoup de forage depuis une dizaine d’années, précise M. Gosselin. Les études préliminaires semblent indiquer qu’il reste peut-être un an pour que nous puissions l’amener devant le comité de gestion du Partenariat afin de prendre des décisions d’exploration avancées et d’investissements plus significatifs. »

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