Iron Ore relance un programme d'investissement de 453 M$

Publié le 06/05/2010 à 14:45

Iron Ore relance un programme d'investissement de 453 M$

Publié le 06/05/2010 à 14:45

Par La Presse Canadienne

La Compagnie minière IOC (Iron Ore) relance un programme d'investissement de 453 millions $ qui permettra d'accroître de quatre millions de tonnes sa capacité annuelle de production de concentré.

Si tout va comme prévu, la capacité atteindra 22 millions de tonnes en 2012.

D'abord approuvé en mars 2008, l'investissement avait été suspendu quelques mois plus tard dans la foulée de la crise financière et de l'effondrement des cours mondiaux des matières premières.

Dans un communiqué, la présidente et chef de la direction d'IOC, Zoë Yujnovich, a reconnu que l'économie mondiale montrait encore des signes d'incertitude, tout en soulignant le "net redressement" des marchés du minerai de fer et de l'acier.

Le programme d'expansion permettra à IOC de profiter de la reprise en Europe et en Amérique du Nord, a-t-elle ajouté.

Le projet prévoit l'augmentation de la capacité de broyage, de concassage et de livraison du minerai d'IOC. On installera un convoyeur terrestre qui éliminera les goulots d'étranglement du système de livraison du minerai, un quatrième broyeur autogène qui augmentera la capacité de broyage primaire, ainsi que de l'équipement minier et ferroviaire.

Le coût révisé du projet, y compris les investissements effectués avant la suspension, s'élève à 539 millions $.

IOC se réserve la possibilité de mettre en place des phases subséquentes du projet afin de porter la capacité des installations à 26 millions de tonnes.

Plus important producteur de boulettes de minerai de fer au Canada, IOC exploite une mine, un concentrateur et une usine de bouletage à Labrador City, à Terre-Neuve-et-Labrador, et des installations portuaires à Sept-Iles. L'entreprise possède également un chemin de fer de 418 kilomètres qui relie la mine au port.

IOC emploie quelque 1900 personnes. Ses actionnaires sont Mitsubishi Corporation (à hauteur de 26,2 pour cent), Labrador Iron Ore Royalty Income Fund (15,1 pour cent) et le groupe minier international Rio Tinto, qui est l'actionnaire majoritaire (58,7 pour cent) et l'exploitant des installations.

 

 

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