Gestion de l'eau: l'État ne peut suffire à la tâche

Publié le 25/10/2010 à 17:04, mis à jour le 26/10/2010 à 16:41

Gestion de l'eau: l'État ne peut suffire à la tâche

Publié le 25/10/2010 à 17:04, mis à jour le 26/10/2010 à 16:41

 L’ex-président de la Commission d’enquête sur la gestion de l’eau au Québec, André Beauchamp avait émis un commentaire similaire plus tôt: «Si l’État s’approprie l’eau, il voudra lui aussi faire de l’argent avec elle, car la soif d’argent de l’État est sans limite.»

Une déclaration à laquelle le chanteur Paul Piché, représentant de la Fondation Rivières, a répondu en nuançant tout de même que si l’État n’était pas au-dessus de tout reproche sur le sujet, les projets de construction de barrages sur les petites rivières du Québec se faisaient actuellement, eux, «avec la pression du secteur privé».

Pas de paix sans transparence

Le chanteur engagé en a profité pour décrier le manque de transparence des gouvernements et des sociétés privées qui continuent de cacher aux citoyens des données qui concernent cette richesse (l’eau), qu’on reconnaît pourtant aujourd’hui comme «collective». «Il y a encore des municipalités qui paient des milliers de dollars en études pour des projets et qui refusent, une fois ces études terminées, de rendre leurs résultats publiques», s’est-il insurgé.

Citant les exemples des projets du Suroît et du Mont Orford, où la mobilisation citoyenne fut manifeste, Paul Piché a fait remarquer que les citoyens étaient plus informés  qu’ils ne l’étaient par le passé et demandaient en conséquence d'être traités comme tels.

«On ne veut pas être rassuré comme le demanderait un enfant, on veut connaître les chiffres», a-t-il dit, appelant l’ensemble des intervenants à privilégier la voie de la transparence plutôt que celle du secret. «Il n’y aura jamais de paix environnementale sans transparence», a-t-il dit.

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