Durant la semaine achevée le 18 août, ces stocks de brut ont baissé de 6,1 millions de barils pour s’élever à 433,5 millions de barils. (Photo: 123RF)

Les réserves commerciales hebdomadaires de pétrole brut aux États-Unis ont fortement diminué à nouveau la semaine dernière, davantage que ce que prévoyaient les analystes, mais celles d’essence ont augmenté, selon les données publiées mercredi par l’Agence américaine d’informations sur l’énergie (EIA). 

Durant la semaine achevée le 18 août, ces stocks de brut ont baissé de 6,1 millions de barils pour s’élever à 433,5 millions de barils. Les analystes s’attendaient à une diminution moindre de 3 millions, selon un consensus de Bloomberg.

Les réserves d’essence ont, elles, augmenté de 1,5 million de barils alors que les projections comptaient sur une diminution de près d’un demi-million de barils.

«La vigueur persistante de l’activité de raffinage et des exportations de brut a favorisé une forte diminution des stocks de pétrole, tandis que le pic d’exploitation des raffineries en été a entraîné une augmentation de la production d’essences et de produits distillés», a expliqué Matt Smith de Kpler.

Le rythme d’activité des raffineries s’est maintenu à 94,5% après 94,7% la semaine d’avant.

Les cours du brut réduisaient leur baisse vers 10h00. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, perdait 1,07% à 83,11 dollars américains ($US).

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, abandonnait 0,99% à 78,82 $US.

La production de brut aux États-Unis s’est élevée à 12,8 millions de barils par jour «un plus haut de l’après-pandémie», a noté Matt Smith.

Les exportations sont restées solides à 4,2 millions de b/j (-341 000 barils) et les importations se sont élevées à 6,9 mb/j contre 7,1 mb/j la semaine précédente.

Le gouvernement a marginalement rempli à nouveau les cuves des réserves stratégiques qui s’élèvent à 348,9 millions de barils contre 348,4 millions.

La demande a reculé à 21,16 millions de barils par jour contre 21,66 mb/j la semaine d’avant.

En moyenne sur quatre semaines, indicateur très suivi par les opérateurs, les livraisons d’essence, de kérosène et de produits distillés sont en hausse de 4,5% par rapport à celles de l’an dernier à la même époque à 20,894 millions de barils par jour.