En effet, Rio Tinto aurait conclu une entente avec le groupe public chinois Chinalco, si bien que le groupe public chinois lui apporterait 19,5 milliards de dollars américains de capitaux frais, en échange d’une montée dans son capital à hauteur de 18%.
C’est du moins ce que soutient le Financial Times, même si dans un communiqué la direction de Rio Tinto parle aujourd’hui de «spéculations de médias», tout en confirmant être engagée dans des discussions avec Chinalco.
Plusieurs indices poussent toutefois à donner du crédit aux informations du Financial Times. Par exemple, Rio Tinto a demandé la suspension de sa cotation à New York et Sydney, jusqu’à la divulgation de ses résultats financiers trimestriels, demain. C’est le genre de décision qui se prend à la veille d’une annonce majeure.
Autre point à souligner : le récent départ de Jim Leng, qui devait prendre les rênes du groupe dans quelques semaines. Son opposition à la montée des Chinois dans le capital du groupe était de notoriété publique.
Selon les informations du Financial Times, Chinalco devrait acheter pour 7,2 milliards de dollars américains d'obligations convertibles émises par le groupe et investir 12,3 milliards supplémentaires dans trois partenariats stratégiques, à savoir dans le cuivre, l'aluminium et le minerai de fer.
Ainsi, Chinalco devrait prendre des parts minoritaires dans neuf sites miniers de Rio Tinto. Qui sait, peut-être dans ceux d’Alcan…
Avec Reuters.
Alcan bientôt sous surveillance chinoise ?
Publié le 11/02/2009 à 00:00
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