« Le Québec est assis sur une mine d'or »

Publié le 16/06/2012 à 00:00, mis à jour le 13/06/2012 à 16:59

« Le Québec est assis sur une mine d'or »

Publié le 16/06/2012 à 00:00, mis à jour le 13/06/2012 à 16:59

Par Pierre Théroux

Le bois dans la construction non résidentielle doit reprendre sa place au Québec. D’autant que les ressources forestières de la province sont abondantes et renouvelables, affirment deux réputés experts français.

« Vu d’Europe, le Québec est assis sur une mine d’or qu’il n’exploite pas suffisamment », constate Dominique Calvi, un ingénieur-conseil en structures de bois, rencontré lors de son passage à Montréal en mai dernier. (Il était venu participer à une activité de formation sur le bois organisé par l’Université du Québec à Chicoutimi.)

« On a oublié que le bois est le matériau sur lequel s’est construit le Québec », ajoute Pascal Triboulot, autre ingénieur français spécialisé dans la construction des bâtiments en bois.

L’Europe, précise ce professeur-chercheur invité à l’Université du Québec à Chicoutimi, est passée par le même stade. « On ne voyait que le caractère vieillot du bois, mais il est aujourd’hui considéré comme un matériau moderne, en raison notamment de ses propriétés environnementales. »

Selon eux, la solution passe par une plus grande sensibilisation auprès des architectes et des firmes de génie. « Le Québec compte des firmes d’ingénierie parmi les plus importantes du monde, mais elles n’ont pas de connaissance dans le domaine du bois », dit M. Triboulot.

Le hic ? La formation sur l’utilisation du bois dans les départements universitaires québécois de génie civil est pratiquement inexistante, sinon optionnelle.

De plus, « les possibilités qu’offre ce matériau demeurent trop souvent sous-estimées, et au moment des appels d’offres, le bois n’est pas toujours considéré équitablement », concluait le Groupe de travail visant à favoriser une utilisation accrue du bois dans la construction, qui rendait public son rapport en mars dernier.

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