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La société de télécommunication américaine Verizon songe bel et bien à entrer dans le marché de la téléphonie cellulaire, a confirmé son chef de la direction financière, Fran Shammo, au Wall Street Journal dans le cadre d’une conférence organisée par le quotidien new-yorkais.
La vente prochaine d’un spectre pour la téléphonie cellulaire ouvre une porte, croit l’entreprise. Verizon pense qu’il pourrait tout de même avoir des obstacles règlementaires à son entrée dans le marché. Les démarches sont encore au début. « Nous évaluons cette occasion, dit M Shammo. Pour l’instant, on n’a mis qu’un orteil dans la piscine. »
La confirmation survient peu après que le Globe and Mail a rapporté que Verizon s’intéresse aux actifs de Wind Mobile.
D’autres nouveaux entrants sont aussi envisagés: l’américaine AT&T, la britannique Vodafone et la norvégienne Telenor Group. Un concurrent canadien pourrait aussi émerger. Catalyst Capital Group, le fonds de capital privé, possède une grande part de la dette de Mobilicity et songe à créer un quatrième joueur.
L’arrivée d’un joueur comme Verizon permettra de concurrence davantage les trois grands joueurs de l’industrie : Bell, Rogers et Telus. Au Québec, Vidéotron tente de percer le marché de la téléphonie sans fil.
LesAffaires.com rapportait hier que deux analystes jugeaient peu probables que Verizon décide de se lancer dans une aventure canadienne. Dvai Chose, de Canaccord Genuity, estime qu’il en coûterait 2 G$ pour établir un quatrième fournisseur national viable.
