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L’industrie du sans-fil canadien a besoin de capitaux étrangers afin de permettre l’émergence d’un concurrent aux trois principaux fournisseurs de télécommunications canadiens, a dit le ministre de l’Industrie Christian Paradis.
Ensemble, BCE, Rogers et Telus accaparent 90% du marché. « Ce que nous voulons, c’est davantage de concurrence », a-t-il dit lors d’une entrevue avec l’agence Bloomberg. Pour les petits joueurs, l’accès aux capitaux est un enjeu de « vie ou de mort ».
Ottawa se demande comment aider les nouveaux joueurs, notamment Vidéotron (Québecor), Public Mobile, Wind Mobile et Mobilicity.
Avec la mise aux enchères du spectre 700 MHz, le gouvernement conservateur veut qu’on puisse trouve au moins quatre joueurs différents dans chaque région.
Le représentant du Québec dans le gouvernement conservateur a aussi refusé de trop s’avancer sur l’éventualité d’une offre d’achat sur BlackBerry, anciennement Research In Motion (RIM).
« Nous sommes dans un marché agressif, et on ne peut jamais savoir ce qui va arriver, a-t-il répondu. Lorsque vous avez un fleuron comme BlackBerry, vous souhaitez qu’il reste un champion canadien. »