Pourquoi une telle restructuration? Parce que la direction du quotidien économique britannique entend «mettre davantage l’accent sur le Web et s’ajuster à la récession mondiale».
Le directeur général du Financial Times, John Ridding, explique dans la note au personnel : «Nous devons être particulièrement concentrés sur notre efficacité et notre productivité. Assurer notre solidité financière est essentiel pour maintenir notre qualité journalistique.»
Il ajoute que les priorités du journal pour 2009 incluent des investissements dans FT.com, le site Web du journal, qui devrait franchir avant la fin du mois le seuil du million d'abonnés payants, ainsi que le lancement de nouvelles publications en ligne et l'intégration accrue des équipes "papier" et Internet.
Le journal du groupe Pearson avait été jusqu'à présent épargné par la chute des recettes publicitaires. Le groupe Financial Times, qui avait généré 17% du chiffre d'affaires de Pearson et 25% de son bénéfice d'exploitation en 2007, a fait état d'une croissance de 11% du chiffre d'affaires et de 21% des profits pour le premier semestre 2008.
Avec Reuters.
Le Financial Times supprime 5% de son personnel
Publié le 12/01/2009 à 00:00
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