La torontoise vient d'ailleurs d'attribuer un contrat à la montréalaise Ayuda Media Systems afin d'affiner ses capacités technologiques.
Elle offre notamment l'achat de périodes extrêmement précises. De 7 h à 9 h, tous les matins de la semaine, par exemple. «Ce sont nos clients qui décident du "quand", explique M. Newman. C'est comme ça qu'il faudrait que ça se fasse, c'est ça, la vraie flexibilité», estime-t-il.
Une offre «à l'heure» «qui n'est pas une mauvaise idée pour se différencier», juge Martin Lechasseur. D'autant que les moyens technologiques sont assez homogènes dans l'industrie. Donc, peu ou pas d'avantage de ce côté.
Pourtant, Astral Affichage évite l'achat à la carte, «parce que ça enlève toute pertinence d'acheter la nuit, si tu peux acheter du prime [périodes de grande visibilité] seulement», ajoute M. Lechasseur.
«Nous sommes dans le numérique depuis longtemps», signale Luc Quétel, président d'Astral Affichage, qui détient 16 superpanneaux numériques à Montréal seulement, sans compter tous les autres formats. «Le numérique rayonne parmi toutes nos lignes, des colonnes intérieures aux abribus. Reste qu'il y a énormément de réglementation, surtout quant aux grands panneaux. Dites-vous que, s'il n'y a pas de panneaux à un endroit, c'est que les règles ne le permettent pas.»
Le Québec ne permet pas aux réseaux d'affichage de présenter du mouvement, ou même une illusion de mouvement, question de ne pas distraire les usagers de la route. Et une annonce doit rester en place au moins 10 secondes.