Taxe Netflix: Québec ira «au bout de sa capacité d'agir»

Publié le 22/03/2018 à 13:11

Taxe Netflix: Québec ira «au bout de sa capacité d'agir»

Publié le 22/03/2018 à 13:11

Par La Presse Canadienne

Les géants du web qui font des affaires au Québec devront se résigner à payer des taxes et impôts, comme toutes les autres entreprises ayant pignon sur rue dans la province, du moins en ce qui a trait aux biens non matériels, comme le cinéma ou la musique.

Le premier ministre Philippe Couillard n'a pas donné de détails sur la forme que prendra le régime fiscal qui leur sera imposé, mais il a clairement indiqué que le budget provincial du 27 mars prochain sonnera la fin du congé fiscal dont bénéficient les entreprises ayant leur siège social à l'extérieur du pays.

Interrogé à ce sujet à l'issue d'une visite industrielle en Montérégie, jeudi, M. Couillard a indiqué que Québec irait «au bout de sa capacité d'agir, d'abord pour ce qu'on appelle les biens non matériels, comme les films sur Netflix».

M. Couillard a rejeté d'emblée l'argumentaire maintes fois avancé au niveau fédéral voulant qu'il s'agisse d'un ajout de taxes.

Selon le premier ministre, il s'agit en fait d'une question d'équité, soit d'imposer aux acteurs économiques qui oeuvrent sur le territoire québécois le même régime fiscal qu'aux acteurs locaux.

M. Couillard a répété son invitation au gouvernement Trudeau de suivre cet exemple et d'étendre ce régime fiscal aux biens matériels également.

 

À la une

L’État ne doit plus être au service de l’automobile

EXPERT INVITÉ. Si le Québec veut être carboneutre en 2050, l'État ne peut plus continuer d'être au service de l'auto.

Le repreneuriat dépasse la création d'entreprise

Pour la première fois, le repreneuriat a dépassé la création d’entreprise au Québec en 2021.

Repreneuriat: des employés au rendez-vous

01/05/2024 | Emmanuel Martinez

REPRENEURIAT. Le taux de survie des coopératives est bien meilleur que celui des entreprises privées.