Ces échanges entre Barrick et M. Wright ont eu lieu peu de temps après que le premier ministre Harper ait bloqué, lors du sommet des Amériques en avril, une résolution concernant les revendications de l'Argentine sur les îles Falkland (Malouines). À ce moment, le quotidien Globe and Mail écrivait que la présidente argentine, Cristina Fernandez, avait été tellement outrée par la position canadienne qu'elle avait claqué la porte de la rencontre.
Barrick est propriétaire d'une mine en Argentine et s'apprête à exploiter, dans la controverse, une mine à ciel ouvert le long de la frontière entre le Chili et l'Argentine.
Le député néo-démocrate Charlie Angus affirme que des minières canadiennes peinent à obtenir des permis d'exploitation en Argentine depuis la prise de position de M. Harper.
"On m'a dit que les entreprises canadiennes ont soudainement beaucoup plus de difficultés à obtenir des permis, qu'il y a eu des répercussions immédiates contre les intérêts miniers canadiens, a-t-il dit. On ne sait pas ce qui s'est dit lors de la rencontre (avec Wright). Mais on connaît les intérêts de Barrick. Il y a une raison évidente pour la rencontre (...) Ils veulent des permis pour une mine très controversée et ils n'ont pas besoin d'un premier ministre qui fait des vagues."