Le fabricant allemand Volkswagen a dévoilé la semaine dernière son concept de Golf TDI hybride, qui consomme seulement 3,4 litres/100 km, ou 26 % de moins que la Toyota Prius. Volkswagen signale que cette voiture sera bientôt commercialisée, mais seulement en Europe, où environ la moitié des nouveaux véhicules vendus carburent au diesel. Mais alors que les automobilistes européens profitent déjà de voitures moins énergivores, seront-ils prêts à payer deux surprimes, une pour la motorisation diesel et l'autre pour l'équipement hybride ? Volkswagen n'a d'ailleurs pas encore dévoilé le prix du modèle. Si les consommateurs outre-Atlantique acceptent de payer les quelque 2000 $ supplémentaires pour un moteur diesel, il n'est pas évident qu'ils voudront débourser 2500 $ de plus, soit le surcoût minimal associé à une motorisation hybride, selon CNN. Une question d'émission Le constructeur mise toutefois sur ce véhicule pour parvenir à respecter les normes européennes sur les émissions de GES des véhicules, limitées à 120 g/km à l'horizon 2012. La Golf TDI hybride n'émet que 89 g/km, alors que la moyenne des nouvelles voitures en Europe était de 161 g/km en 2004. C'est d'ailleurs au niveau des émissions de GES que la technologie hybride démarque cette nouvelle voiture des autres modèles diesel. En effet, la Golf BlueMotion, réputée pour être particulièrement efficace, consomme 4,5 litres/100 km, comparativement aux 3,4 litres de sa cousine hybride. Par contre, la BlueMotion émet 119 g/100 km, à peine en deçà des 120 g/km réclamés par Bruxelles, alors que les 89 g/100 km de la hybride pourraient permettre à Volkswagen de faire baisser la moyenne d'émission de sa flotte. Le fabricant souligne également que le prix de ces technologies devrait continuer de baisser à mesure que leur popularité grandira. Pour aller plus loin : http://www.autobloggreen.com/2008/03/04/geneva-2008-miserly-vw-golf-tdi-hybrid-concept-uses-1-2l-3-cyli/ Autoblog Green http://www.euractiv.com/fr/transport/automobiles-co2/article-162420 Euractiv: Automobiles et CO2