Selon une étude de l'Association des recycleurs de pièces d'autos et de camions au Québec, 618 418 carcasses d'automobiles ont été déchiquetées en 2006. Plusieurs des pièces récupérées sont réutilisées pour effectuer des réparations sur d'autres véhicule. Le métal est fondu dans des acieries et réutilisé dans la fabrication d'autres biens de consommation. Il reste tout de môme 34 % du poids des voitures qui constituent des déchets. Ce sont des matières résiduelles composées principalement de plastique, de tapis, de mousse de rembourrage, de fils électriques, de bois et de verre. Compressés, ils servent de matériau de recouvrement dans les lieux d'enfouissement sanitaire. Une voiture pesant environ 3 000 livres, c'est environ 1 000 livres de déchets que le propriétaire d'un véhicule envoie dans la nature quand il s'en débarrasse. En Europe, environ 85 % du poids des voitures est valorisé, et on compte atteindre 95 % en 2012. "La différence c'est qu'en Europe, le fabricant est responsable de la carcasse du véhicule. C'est lui qui le récupère en fin de vie et qui doit le recycler", dit Simon Matte, directeur général de l'Arpac. L'Association des recycleurs de pièces d'autos et de camions compte 85 membres disséminés sur tout le territoire du Québec. L'Arpac siège à la Table de concertation sur l'environnement et les véhicules routiers de RECYC-QUÉBEC et entend bien faire bouger les choses au Québec. "Nous avons des choses à apprendre de l'Europe, mais nous avons aussi des choses à montrer aux autres. Au Québec, nous sommes les pionniers en matière de recyclage des pneus", dit Simon Matte. Tous les véhicules recyclés par les membres de l'Arpac sont dépollués en arrivant sur leur site de traitement. Tous les carburants, huiles, liquides refroidissants, gaz réfrigérants, batteries, plomb et mercure sont retirés des véhicules et recyclés dns le respect de l'environnement. L'Arpac est née au début des années 1970 de l'effort conjugué de quelques recycleurs visionnaires. Pour aller plus loin : http://www.arpac.org/fr/