Équiterre reçoit l'appui de la Fédération interdisciplinaire de l'horticulture ornementale du Québec pour amener les consommateurs à choisir des produits plus sains pour l'environnement dans le secteur de l'horticulture ornementale. La Fédération interdisciplinaire de l'horticulture ornementale du Québec (FIHOQ) accueille donc avec joie les résultats d'une étude publiée de 19 juin dernier. Cette étude pancanadienne réalisée par Équiterre était intitulée «Horticulture ornementale écologique: connaître le consommateur pour orienter les décisions». Elle découlait d'un sondage CROP mené auprès de 1311 Canadiens qui jardinent, ainsi que d'entrevues réalisées auprès de plusieurs commerçants en horticulture. La FIHOQ souligne que l'industrie de l'horticulture ornementale a fait des efforts considérables pour sensibiliser les consommateurs à l'importance d'adopter des comportements de jardinage plus sains pour l'environnement. Depuis 2004, la Fédération a organisé quatre Forum sur l'environnement auxquels ont participé plus de 500 représentants d'entreprises de l'industrie ainsi qu'une cinquantaine de municipalités. Par voie de communiqué de presse aujourd'hui, la Fédération constate que les efforts investis par l'industrie de l'horticulture ornementale au Québec semblent avoir porté leurs fruits. Selon l'organisme, les consommateurs québécois sont, de façon générale, plus sensibilisés aux pratiques favorisant la protection et l'amélioration de l'environnement. Appel aux gouvernements Rappelons que l'un des principaux constats de l'étude d'Équiterre était que les Canadiens désirent que les divers paliers gouvernementaux s'investissent davantage dans le développement de cette industrie. «Notre étude dévoilait notamment que l'intérêt pour les produits et services écologiques en horticulture commence à peine à poindre et que l'information disponible pour les consommateurs est insuffisante», explique Lova Ramanitrarivo, chargée de projet en horticulture ornementale écologique chez Équiterre. Elle précise que les gouvernements ont été identifiés, par les consommateurs et les commerçants, parmi les premiers intervenants qui devraient endosser la responsabilité de favoriser le développement des produits et services plus sains pour l'environnement en horticulture ornementale. «Les gouvernements, en collaboration avec les professionnels et le milieu environnemental, doivent établir les principes d'une réglementation qui permettra de créer une certification encadrant les appellations «écologique», «biologique» et «naturel», et qui permettra l'identification, par un logo, des produits écologiques en horticulture», affirme pour sa part Isabelle St-Germain, coordonnatrice – Alimentation, agriculture, et commerce chez Équiterre. Équiterre demande aux gouvernements de renforcer le Code de gestion des pesticides et de réglementer de façon plus stricte l'usage et la vente des produits nocifs pour l'environnement. Pour les municipalités, Équiterre suggère que les villes mettent en place des règlements afin d'interdire les pratiques de jardinage nuisibles pour l'environnement, comme le gaspillage d'eau et l'usage de pesticides chimiques, tout en encourageant et en subventionnant les gestes plus sains pour l'environnement. L'étude complète est disponible sur le site d'Équiterre au www.equiterre.org.