Savoura construit une serre au Mexique

Publié le 07/12/2010 à 14:02, mis à jour le 07/12/2010 à 14:07

Savoura construit une serre au Mexique

Publié le 07/12/2010 à 14:02, mis à jour le 07/12/2010 à 14:07

Savoura, le producteur de tomates en serre de Portneuf, construit une serre de 5,5 hectares (55 000 m2) à Santiago de Queretarro, au Mexique. Cette serre, qui entamera sa production en juillet prochain, emploiera 70 personnes, dont une majorité de Mexicains supervisés par des Québécois.

« Depuis deux ans, nous consacrons des efforts à développer le marché américain et ça marche si bien que nous ne réussissons plus à satisfaire la demande à partir du Québec », a expliqué à LesAffaires.com Marie Gosselin, pdg des Serres du Saint-Laurent, dont elle détient 50 % des actions avec son frère Pierre et sa sœur Julie.

L’entreprise possède six serres au Québec d’une superficie totale de 18 hectares (180 000 m2) dans lesquelles elle produit 11 millions de kilos de tomates par année.

Pourquoi ne pas avoir construit cette septième serre au Québec ? « D’abord comme nous voulons vendre cette nouvelle production de tomates dans le sud des États-Unis, produire à proximité permet de réduire nos coûts de transport et notre empreinte environnementale, affirme Mme Gosselin. Mais il y a aussi qu’avec l’augmentation du prix du gaz naturel pour chauffer nos serres, de l’électricité pour les éclairer et du salaire minimum, c’est de plus en plus difficile pour les producteurs en serre québécois de rentabiliser leurs activités. »

Pourquoi produire en serre au Mexique, où le soleil est abondant ? « Pour la qualité du produit. Nos produits ne sont pas les plus économiques sur le marché et nous visons une clientèle exigeante. Or, dans une serre, on contrôle totalement l’environnement, ce qui se traduit par un produit de qualité exceptionnelle. »

La nouvelle serre au Mexique devra tout de même être chauffée, mais elle le sera avec des résidus de chaleur provenant d’une centrale de cogénération. Moins d’éclairage électrique sera aussi requis. Et les salaires versés sont également plus bas qu’ici. En bout de ligne, les tomates mexicaines coûteront au moins 25 à 30 % de moins à produire que les tomates québécoises.

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