En Mauricie, crise aidant, les munipalités devront assumer des coûts plus élevés pour la récupération des matières résiduelles.
Le nouveau programme appelé Renfort du ministère du Développemenmt durable et de l'Environnement donne un répit aux Centres de tri. Il est toutefois insuffisant pour assurer l'avenir de la plupart des récupérateurs qui doivent augmenter leurs revenus pour survivre.
Ainsi, Récupération Mauricie entend inviter les municipalités à revoir les contrats les liant au centre de tri. «Si le centre de tri a à fermer, les municipalités devront enfouir la matière. Or, pour chaque tonne de matière enfouie, elles doivent débourser 47$. Présentement, elle donne moins que ça par tonne pour la récupération : on leur demande simplement de rejoindre ce chiffre,» a déclaré le directeur général de Récupération Mauricie, Michel Camirand, au journal L'Hebdo du St-Maurice (3 février).
Le programme Renfort permet uniquement d'emprunter de l’argent. «Grâce au programme Renfort, le gouvernement du Québec endosse l’emprunt de l’entreprise. Ce qui signifie que si on ne passe pas au travers la crise, ce sera le gouvernement qui réglera l’emprunt,» dit Michel Camirand.
Récupération Mauricie bénéficie en outre d'une autre source de revenu: des subventions à l'emploi des personnes handicapées, ce qui représente de 160 000 à 170 000$.
Mais une chose est certaine: les prochains mois seront difficiles pour Récupération Mauricie et pour la plupart des centres de tri du Québec, en raison de l'atrophie de la demande pour les matières recyclables.