Poilievre: aucun dépassement de coûts sous son gouvernement

Publié le 06/09/2023 à 14:03

Poilievre: aucun dépassement de coûts sous son gouvernement

Publié le 06/09/2023 à 14:03

Par La Presse Canadienne

En matière de logement, Pierre Poilievre menace de pénaliser les municipalités qui ne parviennent pas à élaguer leur bureaucratie pour augmenter leur parc de logements. (Photo: La Presse Canadienne)

Le chef conservateur Pierre Poilievre avertit qu’un gouvernement conservateur ne financerait aucun dépassement de coûts de tout projet auquel le gouvernement fédéral participe.
De passage à Québec, où se tiendra le congrès du Parti conservateur plus tard cette semaine, M. Poilievre a été interrogé mercredi sur les dépassements de coûts prévus pour le projet de tramway.
Ottawa, qui avait promis d’assumer 40 % de la facture de ce projet, a récemment donné l'assurance que cette proportion serait maintenue même en incluant les éventuels dépassements de coûts. La facture initiale du projet devait se situer autour de 3,3 milliards $, puis la somme de 3,9 milliards $ a été avancée et celle-ci serait maintenant amplement dépassée, bien que la nouvelle évaluation remise par le maire Bruno Marchand au gouvernement Legault n'ait pas encore été rendue publique. M. Marchand a toutefois reconnu que la facture dépassera les 4 milliards $. 
«Zéro» pour les dépassements de coûts
Pour Pierre Poilievre, «le fédéral ne devrait pas payer les dépassements de coûts. Zéro», a-t-il tranché. Il a soutenu que, comme premier ministre, il allait livrer des projets avec des budgets fermes et n’ajouterait pas des milliards de dollars «pour les projets mal gérés par des politiciens incompétents».
M. Poilievre a aussi profité de sa présence à Québec pour tenter de séduire les opposants au tramway en tenant un discours résolument pro-automobile, accusant le Bloc québécois et le Parti libéral du Canada d’entretenir «une guerre contre la voiture». 
«On est pour les gens qui vivent dans la région de Québec, qui veulent travailler fort, gagner leur vie avec des prix abordables et, oui, en utilisant leur auto. (…) Nous sommes le seul parti qui respecte les automobilistes», a-t-il clamé.
Punir les municipalités qui ne bâtissent pas assez
En matière de logement, Pierre Poilievre menace de pénaliser les municipalités qui ne parviennent pas à élaguer leur bureaucratie pour augmenter leur parc de logements, promettant d’«obliger les municipalités d'augmenter la construction de maisons de 15 % ou bien elles perdront une partie de leurs fonds d'infrastructures. Mais celles qui iront au-delà de ce 15 % auront un bonus de construction.»
Les conservateurs seront réunis du 7 au 9 septembre dans la Vieille Capitale pour ce que leur chef qualifie de «congrès du gros bon sens». Les thèmes abordés seront ceux qui sont chers au chef, notamment l’élimination de la taxe carbone, réduire les impôts et s’assurer que les récidivistes violents demeurent derrière les barreaux. En anglais, il a accusé le gouvernement Trudeau d’être responsable «de la criminalité, du chaos et du désordre dans nos rues», lui reprochant de laisser derrière lui un Canada où «tout est brisé».
Il a toutefois refusé de s’avancer sur les questions de changement de genre des mineurs ou du retrait du financement à Radio-Canada, alors qu’il promet depuis des années de ne s’en prendre qu’à la CBC et de préserver le côté français de la société d’État, disant s’en remettre aux décisions des membres du parti, tout en précisant que «le chef n’est jamais lié» par les résolutions des membres en congrès.
Par Pierre Saint-Arnaud

Le chef conservateur Pierre Poilievre avertit qu’un gouvernement conservateur ne financerait aucun dépassement de coûts de tout projet auquel le gouvernement fédéral participe.

De passage à Québec, où se tiendra le congrès du Parti conservateur plus tard cette semaine, Pierre Poilievre a été interrogé mercredi sur les dépassements de coûts prévus pour le projet de tramway.

Ottawa, qui avait promis d’assumer 40 % de la facture de ce projet, a récemment donné l'assurance que cette proportion serait maintenue même en incluant les éventuels dépassements de coûts. La facture initiale du projet devait se situer autour de 3,3 milliards de dollars (G$), puis la somme de 3,9 G$ a été avancée et celle-ci serait maintenant amplement dépassée, bien que la nouvelle évaluation remise par le maire Bruno Marchand au gouvernement Legault n'ait pas encore été rendue publique. Bruno Marchand a toutefois reconnu que la facture dépassera les 4 G$. 

 

«Zéro» pour les dépassements de coûts

Pour Pierre Poilievre, «le fédéral ne devrait pas payer les dépassements de coûts. Zéro», a-t-il tranché. Il a soutenu que, comme premier ministre, il allait livrer des projets avec des budgets fermes et n’ajouterait pas des milliards de dollars «pour les projets mal gérés par des politiciens incompétents».

Pierre Poilievre a aussi profité de sa présence à Québec pour tenter de séduire les opposants au tramway en tenant un discours résolument pro-automobile, accusant le Bloc québécois et le Parti libéral du Canada d’entretenir «une guerre contre la voiture». 

«On est pour les gens qui vivent dans la région de Québec, qui veulent travailler fort, gagner leur vie avec des prix abordables et, oui, en utilisant leur auto. (…) Nous sommes le seul parti qui respecte les automobilistes», a-t-il clamé.

 

Punir les municipalités qui ne bâtissent pas assez

En matière de logement, Pierre Poilievre menace de pénaliser les municipalités qui ne parviennent pas à élaguer leur bureaucratie pour augmenter leur parc de logements, promettant d’«obliger les municipalités d'augmenter la construction de maisons de 15 % ou bien elles perdront une partie de leurs fonds d'infrastructures. Mais celles qui iront au-delà de ce 15 % auront un bonus de construction.»

Les conservateurs seront réunis du 7 au 9 septembre dans la Vieille Capitale pour ce que leur chef qualifie de «congrès du gros bon sens». Les thèmes abordés seront ceux qui sont chers au chef, notamment l’élimination de la taxe carbone, réduire les impôts et s’assurer que les récidivistes violents demeurent derrière les barreaux. En anglais, il a accusé le gouvernement Trudeau d’être responsable «de la criminalité, du chaos et du désordre dans nos rues», lui reprochant de laisser derrière lui un Canada où «tout est brisé».

Il a toutefois refusé de s’avancer sur les questions de changement de genre des mineurs ou du retrait du financement à Radio-Canada, alors qu’il promet depuis des années de ne s’en prendre qu’à la CBC et de préserver le côté français de la société d’État, disant s’en remettre aux décisions des membres du parti, tout en précisant que «le chef n’est jamais lié» par les résolutions des membres en congrès.


Par Pierre Saint-Arnaud

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