Michael Sabia, un agent de changement

Offert par Les Affaires


Édition du 11 Avril 2015

Michael Sabia, un agent de changement

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Édition du 11 Avril 2015

Par Les Affaires
Six ans après sa nomination, rares sont ceux qui critiquent encore Michael Sabia.

«Il a concentré les activités de la Caisse dans les domaines où elle ajoutait de la valeur, comme les placements privés, l'immobilier et les actions canadiennes», dit Claude Garcia, ancien président de la Standard Life au Québec et membre du conseil d'administration de la Caisse, de 2005 à 2009.

Il a aussi grandement amélioré la gestion des risques de placement de l'institution, affirment plusieurs observateurs, dont Claude Bergeron, premier vice-président et chef de la direction des risques à la Caisse de dépôt.

L'institution a par exemple investi afin de doter les analystes et les gestionnaires de portefeuille des meilleurs outils de mesure. «Tout cela ne vise qu'une chose : faire naître ou perdurer une culture de gestion des risques», souligne Claude Bergeron.

Yvan Allaire, président de l'Institut sur la gouvernance des organisations privées et publiques, souligne que Michael Sabia a constaté que la Caisse devait agir comme un investisseur à long terme, soulignant les investissements dans CGI, SNC-Lavalin ou WSP. «Il a compris qu'il ne faut pas laisser les entreprises à la merci des investisseurs touristes, qui vont et qui viennent», dit celui qui a siégé au conseil d'administration de la Caisse avant la nomination de Michael Sabia.

L'ancien patron de la Caisse, Richard Guay (nommé le 5 septembre 2008, il a démissionné le 5 janvier 2009, après avoir été mis au repos par son médecin le 12 novembre), souligne la constance des «bons» résultats de l'institution depuis l'arrivée de Michael Sabia. «C'est excellent pour la Caisse, les déposants et le Québec tout entier, écrit-il dans un courriel. Pour un observateur de la Caisse, il ne fait pas de doute que M. Sabia est un bon président avec de bons résultats et qu'il est un bon communicateur.»

Certains de ses détracteurs, comme Bernard Landry, font même amende honorable. «Toutes mes réserves ont disparu», dit-il.

Selon lui, Michael Sabia a fait du bon travail, car il a notamment compris que la Caisse joue un rôle important dans l'économie du Québec. «L'idée de financer les infrastructures, par exemple, est à la fois intelligente et audacieuse, pourvu qu'on procède au cas par cas.»

Même l'ex-patron de Teachers', Claude Lamoureux, reconnaît la contribution de Michael Sabia. «Il s'est adapté, il a diminué les risques, et il a calmé la situation.»

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