L'épicier Metro implante à son tour une politique qui lui permettra d'offrir des produits de la mer sauvage et d'élevage, frais et surgelés, issus de la pêche durable, d'ici juin 2011.
Metro a commencé à retirer temporairement de son inventaire sept espèces menacées : la morue de l'Atlantique Ouest, du thon rouge, de l'hoplostète orange, du bar du Chili, du hoki de Nouvelle-Zélande, de la raie et du requin. Ces espèces, pour lesquelles Metro suggère des substituts, pourraient être réintroduites si les avis des scientifiques prouvent que leurs stocks retrouvent un niveau acceptable.

Cette politique de pêche durable sera déployée progressivement dans tous les supermarchés et marchés d'escompte du Québec et de l'Ontario de Metro et sera pleinement en vigueur d'ici juin 2011.

Tous les fournisseurs de Metro auront l'obligation de signer un code de conduite comme preuve de leur engagement envers la nouvelle politique. Ainsi, ceux qui feront des progrès tangibles en matière de gestion durable de leurs activités et qui valoriseront des normes reconnues seront favorisés par l'entreprise.

De plus, pour faciliter la traçabilité de ses produits de la mer, Metro met en place un nouvel étiquetage plus informatif. En plus des éléments que l'on retrouve habituellement sur les étiquettes, on y trouvera désormais le nom scientifique, la provenance du produit, le type de pêche, ainsi que la présence d'une certification, si c'est le cas du produit.

«La politique de pêche durable constitue un jalon important dans l'histoire de Metro. Elle démontre que nous voulons aller au-delà du simple rôle de distributeur et devenir un acteur du développement durable», a déclaré Robert Sawyer, vice-président exécutif et chef de l'exploitation de Metro.

Quatre critères

La politique de pêche durable de Metro s'appuie sur quatre critères d'approvisionnement:

1. Les achats seront limités aux espèces et aux zones de pêche dont le renouvellement est assuré compte tenu de l'état des stocks et du taux de capture des espèces en question.
2. Les pêcheries et les fermes aquacoles qui approvisionnent Metro devront faire la preuve qu'elles utilisent des méthodes durables.

3. La chaîne d'approvisionnement depuis la zone de pêche jusqu'au consommateur devra être documentée afin de fournir un étiquetage informatif et transparent.

4. Les décisions de Metro tiendront compte des enjeux économiques locaux.