Les technologies vertes du Québec comptent parmi les meilleures

Publié le 23/09/2010 à 08:00, mis à jour le 23/09/2010 à 08:14

Les technologies vertes du Québec comptent parmi les meilleures

Publié le 23/09/2010 à 08:00, mis à jour le 23/09/2010 à 08:14

Par Suzanne Dansereau

Jacques L. Drouin, président ProSep. Photo : lesaffaires.com

Les entreprises technologiques québécoises spécialisées dans le développement durable font leur marque. Cinq d’entre elles se classent parmi les 15 meilleures sociétés vertes du Canada, selon la firme d’experts-conseils Deloitte.

L’une d’elles, 5N Plus, de Montréal, a réalisé un triplé : elle a remporté le premier prix Leadership Technologie Fast50 de Deloitte, en plus d’occuper la 36e place du Palmarès Technologie Fast 50 et de faire partie de la liste des 15 meilleures sociétés vertes du Canada.

Comptant 200 employés, 5N Plus conçoit et produit des métaux et des sels de grande pureté destinés à plusieurs industries, dont l’imagerie médicale et les panneaux solaires. Ses ventes ont cru de 574 % au cours des cinq dernières années. « 5N Plus dispose d’une solide équipe de gestion et d’une technologie unique », précise Robert Nardi, associé et leader du groupe Technologies, médias et télécommunications chez Deloitte, à Montréal.

L’an dernier, les entreprises québécoises en technologies vertes avaient reçu 20 % des distinctions de Deloitte. Cette année, elles en récoltent le tiers. Les quatre autres entreprises honorées sont ProSep, (Montréal), Bionest (GrandMère), H2O Innovations (Québec) et Odotech (Montréal).

Une croissance de 5 741 %

Plusieurs sociétés québécoises, qui s’étaient classées parmi les sociétés prometteuses au cours des dernières années, se hissent pour la première fois au palmarès des Fast50. C’est le cas d’Opale Net, de Montréal (croissance de 973%), de Coveo, de Québec (+ 619 %), et de Vantrix, de Montréal (+ 579 %).

Le palmarès Fast50 existe depuis 13 ans. L’édition 2010 affiche la plus forte croissance moyenne des entreprises primées : 5 741 %. « Plusieurs d’entre elles n’ont pas profité d’investissements de société de capital-risque. Imaginez leur croissance si cela avait été le cas », dit Robert Nardi.

Autre tendance : la majorité des sociétés lauréates sont à capital fermé. Auparavant, elles étaient ouvertes.

 

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