Dix-sept pays responsables de 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre se sont réunis à Paris afin de discuter des moyens de lutter contre le réchauffement climatique. Une solution en vue: un Fonds vert.
Appelée Forum des économies majeures sur l'énergie et le climat, cette rencontre a constitué un pas dans la bonne direction, puisqu'elle a inclut les Etats-Unis, aux abonnés absents sous l'administration Bush Car l'urgence est grande. Il s'agit d'éviter que les températures augmentent de plus de 2°C d'ici la fin du siècle. A cette fin, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) a demandé que les pays diminuent leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 25% à 40% d'ici 2020.
L'Europe devrait baisser les siens de 20% d'ici à 2020. Aux Etats-Unis, le projet de loi Waxman sur la limitation des émissions de CO2 des entreprises et la création d'un marché de crédits carbone progresse à bons pas. Toutefois, il ne prévoit qu'entre 4% et 6% de réduction des émissions de CO2 par rapport à 1990. La Chine vient de mettre son poids dans la balance en demandant aux pays développés un effort accru, de l'ordre de 40%.
Comment raccorder tous ces intérêts divergents? Par la création d'un Fonds vert mondial qui serait financé par les pays en fonction de leurs émissions de GES et de leur PIB. Les pays riches pourraient également s'entendre pour une réduction commune de leurs GES, jusqu'à 40% par rapport aux niveaux de 1990. Ce qui viendrait en aide aux Etats-Unis. Ce sont là deux voies qui auraient été étudiées lors de ce Forum, selon le journal parisien Libération.
