La pérennité des PME québécoises vient-elle de s'accroître? C'est ce que l'on souhaite à Québec et dans les milieux d'affaires, avec le lancement officiel ce lundi des activités du nouveau Centre de transfert d'entreprise du Québec (CTEQ).

Créé le 1er mars, le CTEQ cherche à accompagner les entrepreneurs afin de les aider à «réussir le transfert des PME et favoriser le renouvellement et la pérennité de leurs activités.»

Le nouveau CTEQ , dont la permanence est située à Montréal, remplace l'ancien réseau des neuf Centres de transfert d'entreprise, qui étaient situés dans neuf régions du Québec, dont la Montérégie. Ils avaient sensiblement la même mission que le CTEQ, mais avec des approches variant d'une région à l'autre.

«Le nouveau centre offrira pour sa part de nouveaux services, partagera les meilleures pratiques, et ce, sous le même toit. C'est un nivellement vers le haut», affirme le directeur général du CTEQ, Vincent Lecorne, en marge de la conférence de presse qu'il a donnée ce matin à Québec en compagnie de représentants du gouvernement du Québec.

L'organisme offre par exemple un nouvel index (www.ctequebec.com/lindex) qui permet de faire trois choses:

- identifier les entrepreneurs qui souhaitent acheter des PME

- identifier les entreprises qui sont à vendre

- identifier des ressources d'experts (fiscaliste, comptable, psychologue industriel) afin de maximiser la réussite des transferts de PME.

Le CTEQ emploie 16 conseillers et il dispose d'un budget de fonctionnement de 1,5 million de dollars par année sur trois ans, financé par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations (MEIE).

Le mandat du CTEQ s'étend à trois nouvelles régions, soit le Centre-du-Québec, le Bas-Saint-Laurent ainsi que la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Ce qui porte à 12 le total des régions desservies. Mais ce nombre est appelé à augmenter encore, confie Vincent Lecorne.

«D'ici le 31 mars, nous souhaitons ajouter deux autres régions, soit l'Abitibi-Témiscamingue et l'Outaouais.»