Les frères Desmarais ont reçu une rémunération de 7,7 M$ chacun

Publié le 15/04/2014 à 14:28

Les frères Desmarais ont reçu une rémunération de 7,7 M$ chacun

Publié le 15/04/2014 à 14:28

Par La Presse Canadienne

Paul Desmarais Jr et André Desmarais, à gauche et à droite, ont chacun obtenu 7,7 M$. Au centre, R. Jeffrey Orr (Financière Power) et feu Paul Desmarais.

Power Corporation du Canada (TSX:POW) demande à ses actionnaires de rejeter à nouveau une proposition qui leur permettrait d'avoir un mot à dire au sujet de la rémunération de ses hauts dirigeants.

Le regroupement de défense des droits des actionnaires MEDAC souhaite que la société montréalaise organise un vote à l'intention de ses actionnaires, comme l'ont fait de nombreuses entreprises canadiennes, incluant de grandes banques du pays. Une proposition similaire a été rejetée l'an dernier.

Dans une circulaire déposée en prévision de l'assemblée annuelle de Power, prévue le 15 mai, l'entreprise exhorte ses actionnaires à rejeter l'initiative de MEDAC.

Les actionnaires se prononceront au sujet de la proposition du regroupement lors de la première assemblée annuelle depuis la mort en octobre de Paul Desmarais, qui a fait de Power un empire de plusieurs milliards de dollars. L'entreprise comprend l'assureur Great-West Lifeco, le Groupe Investors et les fonds communs de placement Mackenzie, en plus d'intérêts dans le secteur des médias.

Selon la circulaire, le président du conseil et cochef de la direction de l'entreprise, Paul Desmarais, Jr., a reçu 7,7 millions $ l'an dernier, tout comme le président délégué du conseil, président et cochef de la direction, André Desmarais.

La fiducie familiale des Desmarais détient ou contrôle 99,49 pour cent des actions privilégiées de Power Corporation, en plus de 11,76 pour cent des actions à droit de vote subalterne de la société.

À la Bourse de Toronto, mardi après-midi, les actions de Power Corporation valaient 30,14 $, en hausse de 25 cents par rapport à leur précédent cours de clôture.

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour à 17:51 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.