Le resserrement quantitatif devrait prendre fin en 2025, selon la Banque du Canada

Publié le 21/03/2024 à 11:55

Le resserrement quantitatif devrait prendre fin en 2025, selon la Banque du Canada

Publié le 21/03/2024 à 11:55

Par La Presse Canadienne

La banque centrale a lancé pour la première fois des opérations d’assouplissement quantitatif pendant la pandémie — un processus qui impliquait l’achat d’obligations du gouvernement auprès d’institutions financières en utilisant les fonds de la banque centrale appelés soldes de règlement — pour faire baisser indirectement les taux d’intérêt. (Photo: La Presse Canadienne)

La Banque du Canada s’attend à ce que le resserrement quantitatif prenne fin quelque part en 2025, a déclaré jeudi son vice−gouverneur Toni Gravelle lors d’un discours portant sur la façon dont la banque centrale prévoit de gérer son bilan.

La banque centrale a lancé pour la première fois des opérations d’assouplissement quantitatif pendant la pandémie — un processus qui impliquait l’achat d’obligations du gouvernement auprès d’institutions financières en utilisant les fonds de la banque centrale appelés soldes de règlement — pour faire baisser indirectement les taux d’intérêt.

La banque centrale laisse désormais ces obligations arriver à échéance sans les remplacer, ce qui a réduit la valeur des soldes de règlement à environ 100 milliards de dollars (G$).

Lors de son discours prononcé à Toronto, M. Gravelle a indiqué que la banque centrale estime que ce processus, appelé resserrement quantitatif, prendra fin lorsque les soldes de règlement chuteront pour se retrouver dans une fourchette de 20 à 60 G$.

Il a ajouté qu’une fois que le resserrement quantitatif sera terminé, la banque centrale reprendra ses opérations normales sur les marchés, ce qui signifie qu’elle achètera des actifs financiers pour refléter la croissance des liquidités en circulation dans l’économie.

«Les actifs financiers qu’on détient augmentent passivement de manière à refléter la croissance du principal élément de notre passif: l’argent que vous avez dans votre portefeuille», peut−on lire dans la version écrite du discours.

«On répond à la demande des ménages et des entreprises d’avoir plus de billets pour leurs activités quotidiennes en en imprimant davantage et en les mettant en circulation par l’entremise du secteur bancaire.»

M. Gravelle a ajouté que la valeur des billets en circulation suit généralement le taux tendanciel de la croissance économique nominale. Cela permet à la Banque du Canada d’estimer la quantité de liquidités qui sera demandée à l’avenir, a-t-il souligné, même si la banque centrale ne contrôle pas cette croissance.

 

 

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