Le mari de Pauline Marois aurait accepté des dons provenant de prête-noms

Publié le 31/03/2014 à 18:41

Le mari de Pauline Marois aurait accepté des dons provenant de prête-noms

Publié le 31/03/2014 à 18:41

Par La Presse Canadienne

Un homme d'affaires de la région de Montréal a affirmé, dans une déclaration sous serment, avoir été sollicité par le mari de Pauline Marois en 2007 pour verser des contributions politiques totalisant 25 000 $, dont certaines auraient été faites par des prête-noms.

Dans un reportage présenté par le journaliste Alain Gravel, de Radio-Canada, l'homme d'affaires, qui travaille au sein d'une firme de génie-conseil, déclare qu'il connaît Claude Blanchet depuis au moins 15 ans. Il affirme qu'en 2007, au moment de l'annonce du départ de l'ancien chef du Parti québécois André Boislair, M. Blanchet est venu le voir à son bureau pour lui demander de faire des dons à celle qui deviendrait ensuite chef du parti.

L'homme, dont l'identité n'a pas été divulguée, affirme qu'il a ensuite demandé à son organisation de lui remettre pour 25 000 $ de chèques de différents donateurs fournissant 3000 $ chacun, ce qui correspond à la limite admissible à l'époque.

Selon la déclaration sous serment datée du 25 mars, l'homme d'affaires a ensuite remis les chèques en mains propres à M. Blanchet. Il affirme qu'il voulait ainsi "avoir un accès privilégié à Mme Marois".

La sollicitation de M. Blanchet n'était pas illégale en soi, mais l'homme d'affaires a décidé de faire sa déclaration par "indignation", a-t-il dit à Radio-Canada.

Il souligne que son organisation a versé des contributions aux partis politiques pendant des années, autant au Parti québécois qu'au Parti libéral.

L'homme d'affaires croit que les solliciteurs de fonds savent que les choses se passent toujours ainsi, c'est-à-dire en ayant recours à des prête-noms. L'homme estime toutefois que les solliciteurs vont toujours nier leurs pratiques et dire qu'ils n'ont pas l'obligation de vérifier l'authenticité des dons.

Deux employés de la firme, qui ont donné 3000 $ chacun, ont confirmé avoir été sollicités par leur employeur et remboursés par la suite. Ils savaient qu'il s'agissait de contributions pour Mme Marois et ils disent s'être sentis mal à l'aise.

Claude Blanchet, qui ne connaît pas l'identité de l'homme d'affaires cité par Radio-Canada, a catégoriquement nié ces allégations dans un entretien téléphonique avec Alain Gravel.

Un autre responsable d'une firme de génie-conseil a également affirmé avoir été sollicité par M. Blanchet, cette fois pour la campagne de 2008.

Cette personne affirme avoir remis à M. Blanchet des chèques totalisant 5000 $ provenant d'employés de sa firme qui ont été remboursés ou compensés par la compagnie par la suite. La personne a refusé d'être identifiée publiquement.

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