Le Fonds de solidarité FTQ entend favoriser, auprès de ses quelque 2,000 entreprises en portefeuille, une démarche structurée en développement durable.
En entrevue à Vision durable, Mario Tremblay, vice-président aux affaires publiques et corporatives du Fonds, est affirmatif. "On veut commencer, cette année, à encourager nos entreprises à adhérer à une démarche de reporting en développement durable. On compte favoriser celle du Global Reporting Initiative".
Désignée par son acronyme GRI, cet organisme international est l'un des plus crédibles en la matière. Il propose une grille rigoureuse permettant de faire un rapport de responsabilité sociale des plus complets. Les entreprises qui le font peuvent également se comparer entre elles.
"Nous n'envisageons pas de démarche obligatoire ni de copier-coller, car les réalités des petites entreprises sont différentes de celles des moyennes et des grandes qui sont plus portées à utiliser de tels outils", signale Mario Tremblay.
Selon le dirigeant du Fonds, au moins deux éléments doivent pris en compte par toute entreprise: le calcul des émissions de CO2 et la volonté de réduire son empreinte carbone. Deux éléments sur lesquels les représentants du Fonds, la plupart du temps membres des conseils d'administration des entreprises en portefeuille, entendent insister au cours de la prochaine année.
