Le Conseil patronal de l'environnement soutient le BAPE

Publié le 30/07/2008 à 10:16

Le Conseil patronal de l'environnement soutient le BAPE

Publié le 30/07/2008 à 10:16

Par lesaffaires.com
Deux jours après le dépôt du rapport du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), le dépotoir de Lachenaie continue de soulever des réactions. En entrevue avec Vision durable.com, Hélène Lauzon, présidente du Conseil patronal de l'environnement du Québec, accueille favorablement ce rapport. Elle estime que la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a maintenant une période de quatre ans pour trouver des solutions alternatives à l'enfouissement de ses déchets. «Il y a un problème non-réglé au sujets des déchets de la CMM et il lui revient de trouver une solution», soutient Madame Lauzon. Le Conseil patronal de l'environnement se dit aussi heureux que le BAPE propose différentes solutions pour réduire les effets du dépotoir de Lachenaie, comme la création d'un parc servant de zone-tampon, la mise en place d'une ligne téléphonique 24 heures par jour pour les plaintes des citoyens, le recours à des technologies de réduction des odeurs et l'élaboration d'un programme de recherches en santé environnementale. Créé en 1992, le Conseil patronal de l'environnement du Québec est un organisme dont l'objectif est notamment de favoriser l'engagement des entreprises envers le développement durable. En poste depuis le mois de mai dernier, l'avocate et urbaniste Hélène Lauzon entend bien mettre sur pied au cours des prochains mois divers projets pour mener à bien cette mission. Réaction des villes Bien que satisfaites des conclusions et des avis émanant du rapport du BAPE à l'égard du projet d'agrandissement du dépotoir de Lachenaie, les Villes de Terrebonne, Mascouche, Repentigny et Charlemagne sont d'avis qu'il est grand temps que le gouvernement du Québec passe enfin en mode action et qu'il investisse dans le développement des alternatives à l'enfouissement des déchets. «Il nous faut mettre fin à l'ère de l'enfouissement, déclare Chantal Deschamps, mairesse de Repentigny. Que le gouvernement assume ses responsabilités et qu'il appuie les villes dans leurs efforts de développement durable, notamment par la réalisation d'études menant à la mise en place et ce, rapidement, de nouvelles technologies pour le traitement des matières résiduelles.» Le maire de Terrebonne, Jean-Marc Robitaille, abonde dans le même sens. «Nous sommes heureux de constater que le BAPE appuie certaines de nos demandes. Toutefois, le gouvernement devra réaliser que la recherche d'alternatives au site d'enfouissement passe inévitablement par une participation financière gouvernementale adéquate. Une chose est sûre, la décision de la ministre Beauchamp devra tenir compte des mesures que nous jugeons essentielles afin de garantir la meilleure qualité de vie de nos citoyens», mentionne-t-il. De son côté, le maire de Mascouche, Richard Marcotte, se fait tout aussi insistant. «Le gouvernement doit donner aux villes les moyens d'atteindre le plus rapidement possible les objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles. Il nous faut absolument réduire le tonnage de déchets acheminés au site d'enfouissement et encourager fortement les efforts des villes en matière de recyclage et de revalorisation», conclut-il.

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