Le Conference Board du Canada se prononcera au cours des prochaines semaines sur les possibilités de rentabiliser une nouvelle équipe de hockey professionnelle à Québec.

«Nous ne pouvons vous donner maintenant les résultats de cette étude. Mais il est entendu que nous prendrons position, avec toute la prudence que de genre d’étude requiert», a déclaré Mario Lefebvre à LesAffaires.com, directeur des études municipales du Conference Board et coauteur de cette étude.

Cette dernière doit expliquer en outre le départ des Jets de Winnipeg et des Nordiques de Québec au milieu des années 1990, et doit dire si ces équipes pourraient, dans le contexte actuel, être rentables aujourd'hui. Actuellement en révision, cette étude ne doit en principe être dévoilée que le 7 avril prochain.

Pour parvenir à leurs résultats, les chercheurs considèrent quatre éléments jugés fondamentaux : soit la taille démographique du marché, le revenu disponibles des supporters, la présence d’entreprises dans le et l'égalité des conditions économiques, selon qu’une équipe d’une même ligue, comme la Ligue nationale de hockey (LNH), se trouve dans un pays ou un autre.

« Certes, la passion des supporters compte pour beaucoup dans le succès des franchises de sport professionnel, mais elle ne suffit pas. (…) La réussite dépend aussi de l'existence de quatre conditions fondamentales (…), explique M. Lefebvre. Si ces quatre conditions sont réunies sur le marché, la franchise a de bien meilleures chances de prospérer à long terme.»

« Les perspectives économiques ne figurent pas au nombre des considérations fondamentales, parce qu'elles sont appelées à fluctuer dans tous les marchés. Même Calgary a été durement éprouvée par la récession de 2008-2009. Et rien ne permet d'affirmer qu'une ville sera éprouvée plus souvent ou plus durement qu'une autre, ajoute les co-auteurs de cette série avec Glen Hodgson, premier vice-président et économiste en chef.