L'alimentation devrait-elle être soumise aux lois du marché ? Pas selon Équiterre, GO5 Coalition et la Coop fédérée, qui présentent le concept de souveraineté alimentaire comme "une alternative à la libéralisation du commerce agricole préconisée par l'OMC". Ces groupes proposent une conférence le 6 septembre prochain afin de réfléchir sur la question."D'abord nourrir notre monde : Rendez-vous québécois sur la souveraineté alimentaire" pourra compter sur trois invités de marque : l'écrivain John Saul, le journaliste du Monde Hervé Kempf et Aminata Traoré, ex-ministre de la Culture et du Tourisme du Mali."Par souveraineté alimentaire, on entend le droit des peuples à définir leur propre politique alimentaire et agricole; à protéger et à réglementer la production et les échanges agricoles nationaux de manière à atteindre des objectifs de développement durable; à déterminer leur degré d'autonomie alimentaire et à éliminer le dumping sur leurs marchés", peut-on lire sur le site nourrirnotremonde.org. Le collectif encourage notamment les citoyens à encourager les producteurs locaux et réclame du gouvernement que l'obligation des produits du Québec soit obligatoire. Il est toutefois pertinent de se demander pourquoi un producteur de la province n'identifierait pas ses produits comme provenant du Québec…"D'abord nourrir notre monde" recommande sollicite également un"soutien significatif et récurrent" pour Aliments Québec, un organisme à but non lucratif, et pour les organisations œuvrant en faveur de la mise en marché de proximité. La Coop fédérée est la plus importante entreprise agroalimentaire au Québec, tandis que GO5 Coalition regroupe plusieurs acteurs qui favorise la gestion de l'offre comme modèle agricole. Équiterre est une organisation sans but lucratif de Montréal qui travaille notamment dans le dossier de l'agriculture écologique. Pour aller plus loin : http://nourrirnotremonde.org/ Nourrir notre monde"