La relève aurait dû être présente au Sommet de Lévis

Publié le 04/06/2010 à 16:41

La relève aurait dû être présente au Sommet de Lévis

Publié le 04/06/2010 à 16:41

Par Mathieu Lavallée

La génération X et Y aurait dû être présente lors du Sommet économique de Lévis, organisée en janvier dernier pour se pencher sur l’avenir économique du Québec.

La critique a été formulée par Sébastien Daoust, conseiller pour le groupe stratégie et performance de Raymond Chabot Grant Thornton. C’est que lui et son père, Jacques Daoust, président et chef de la direction d’Investissement Québec, étaient les invités de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain vendredi.

Ils ont partagé à titre personnel leurs visions et leurs préoccupations sur l’évolution de la société québécoise des 25 dernières années et ont exposé les divergences de vision entre les deux générations qu’ils représentent.

« Je me suis dit que ça n’avait aucun sens d’inviter un paquet de baby boomers qui approchent de leur retraite pour parler de l’économie du Québec lors des 20 prochaines années. Moi, je me disais que vous ne serez plus là, alors qu’est-ce que ça peut bien vous faire », a lancé le fils sur un ton quelque peu humoristique.

Avec son père, ils ont abordé les questions de la dette du Québec, de la conciliation travail famille, et de ce que les deux générations peuvent apprendre l’une de l’autre en travaillant ensemble.

Jacques Daoust en a profité pour revenir sur les grandes réalisations que sa génération va léguer au Québec à son avis.

« Nous vous avons bâti des géants internationaux ou vous pourrez maintenant prendre place », a souligné le dirigeant d’Investissement Québec.

Quant à la dette du Québec, M. Daoust père a expliqué qu’à son avis, elle résulte surtout de choix de société faits par la génération de ses parents et non pas de ceux des baby boomers, contrairement à ce que peuvent affirmer parfois les plus jeunes Québécois.

« La dette, elle est là pour moi aussi, je continue de la payer et ça me préoccupe. Mais c’est le résultat de choix de société qui ont été faits et j’ai le sentiment que le patrimoine qu’on vous laisse vaut beaucoup plus cher que la dette qu’on vous laisse », a-t-il conclu.

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