La Caisse écartée d'une mégatransaction en France

Publié le 28/06/2013 à 13:41, mis à jour le 28/06/2013 à 13:55

La Caisse écartée d'une mégatransaction en France

Publié le 28/06/2013 à 13:41, mis à jour le 28/06/2013 à 13:55

[Photo : Elior]

La Caisse de dépôt et de placement (CDPQ) était sur les rangs pour prendre une bouchée du géant français de la restauration Elior. Mais ses partenaires et elle n’ont pas mis assez d’argent sur la table pour acquérir l’entreprise, selon Les Echos et The Financial Times.

Elior est une société française qui exploite des centaines de restaurants dans 14 pays. On retrouve ses bannières dans les gares, les aéroports et les haltes routières. Elior sert quotidiennement plus de 3 M de personnes et génère un chiffre d’affaires de plus de 5,5 G$.

Fondée en 1991, Elior est la propriété du fonds d’investissement britannique Chartehouse, de Chequers Capital, un fonds français, et Robert Zolade, cofondateur de l’entreprise et grande fortune de France. Depuis plusieurs mois, Charterhouse, qui détient plus de 62 % de la société, est à la recherche d’acheteurs pour ses parts. Le fonds d’investissement a eu plusieurs offres, dont une par un groupe d’investisseurs qui comptait la Caisse de dépôt et de placement du Québec, selon les deux médias européens.

Axa private equity, CDPQ et Robert Zolade ont fait une offre pour une participation minoritaire qui valorisait l’entreprise à 3,5 G d’euros (4,4 G $CDN). Charterhouse a reçu deux autres offres, selon Les Echos. Aucune des trois n’a satisfait le fonds britannique, qui évalue l’entreprise à 4 G d’euros (5,1 G $CDN).

Charterhouse se serait résolue à amener Elior en Bourse. L’appel public à l’épargne pourrait avoir lieu en novembre.

Comme le souligne le Financial Times, les fonds d’investissement européens éprouvent des difficultés à liquider et tirer des profits de si importants actifs acquis en plein boom du crédit. Ils seraient de plus en plus nombreux à opter pour les marchés boursiers pour revendre leurs participations dans les entreprises.

Nous avons contacté la Caisse de dépôt, mais son porte-parole Maxime Chagnon n’a pas voulu commenter le dossier.

 

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