L'économie québécoise s'essouffle, selon Desjardins

Publié le 19/09/2012 à 11:19, mis à jour le 19/09/2012 à 13:35

L'économie québécoise s'essouffle, selon Desjardins

Publié le 19/09/2012 à 11:19, mis à jour le 19/09/2012 à 13:35

Par Mathieu Lavallée

[Photo : Bloomberg]

L’économie québécoise est à bout de souffle, à en croire l’Indice précurseur Desjardins développé par les économistes de la coopérative financière.

L’indicateur a enregistré un ralentissement en mai et juin, pour finalement encaisser un recul de 0,1 % en juillet. Cela diminue les chances de voir un rebond du produit intérieur brut de la province pour la deuxième moitié de l’année, précisent leurs économistes.

Voici les grandes lignes des observations effectuées par Desjardins Études économiques.

- La première moitié de 2012 a été difficile au chapitre des ventes au détail, malgré le rebond mensuel de 0,7 % connu en juin, ce qui « prive le PIB réel d’une importante source de croissance ». Par contre, les investissements des entreprises retiennent l’économie en territoire positif.

- Le marché de l’emploi s’est amélioré, ajoutant 85 000 emplois depuis le début de l’année, mais la confiance des consommateurs ne revient pas et l’hésitation tarde à se dissiper. Le climat économique mondial, l’augmentation du fardeau fiscal des Québécois et les prix de l’essence en hausse à la pompe sont en cause.

- Le secteur de l’immobilier résidentiel, lui, est « mûr pour un ralentissement », écrit Desjardins. Les ventes de propriétés existantes et les mises en chantier ont reculé, et davantage de promoteurs font appel aux agents immobiliers pour écouler leurs condos neufs. Reste à surveiller quels seront les impacts, à plus long terme, du plus récent resserrement des règles hypothécaires du gouvernement fédéral.

- Les exportations internationales du Québec ont chuté de 22,9 % en rythme annualisé au premier trimestre de l’année, principalement à cause de la baisse de production dans le secteur de l’aluminium et des exportations d’avions et d’autres produits.

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour le 03/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.