L'Industrie forestière, à travers l'Association des produits forestiers du Canada (APFC), la fédération québécoise des municipalités (FQM) et le Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ), réagit fortement au rapport pessimiste publié ce matin par L'AFPC s'appuie sur un rapport de l'ONU publié au mois de mars 2007, soutenant que le Canada aurait un taux de déforestation de 0% depuis 20 ans, et affirme que le Canada est un "leader en matière de gestion forestière"."Même après 200 à 300 ans d'exploitation forestière commerciale, il y a encore 91% des terres du Canada qui sont encore originales, soutient Isabelle Des Chênes directrice des communications à l'APFC . Pendant tout ce temps-là les lois de toutes les provinces ont obligé les compagnies à régénérer les terres exploitées." Pour l'Association, la réglementation canadienne est un garde-fou qui garantit la santé des forêts canadiennes puisque qu'une tierce partie, comme QMI et KPMG au Canada, est responsable de vérifier que l'exploitation et la régénération se fasse correctement."C'est injustifié parce que les compagnies sont très bien gérées par les lois provinciales, poursuit Isabelle Des Chênes. Toutes leurs terres sont certifiées par une tierce partie et pour être membre chez nous on doit être certifié." L'APFC compte Bowater, Abitibi-Consolidated et Kruger parmi ses membres, les trois compagnies forestières sont d'ailleurs lourdement critiquées dans le rapport de Greenpeace qui les accuse d'avoir de"mauvaises pratiques forestières". Les gouvernements ontariens et québécois sont également vivement critiqués pour leur manque de rigueur dans la gestion des forêts. Le rapport souligne également qu'Abitibi, Bowater, Kruger et SFK PÂtes ne possèdent pas de certification du Forest Stewardship Council (FSC) seule norme reconnue par les différents groupes écologistes, dont Greenpeace. De son coté, la Fédération québécoise des municipalités a également mal réagit au rapport de Greenpeace qu'elle qualifie"d'inaproprié dans le contexte actuel de crise". Pour la Fédération, le rapport a un"ton alarmiste" et est en rupture avec les réalités des régions québécoises. En dernier lieu, le CIFQ, abonde dans le même sens et accuse Greenpeace d'être en train de mener une"campagne de peur basée sur le chantage"."Il est absolument essentiel que la population réalise qu'en employant une telle tactique pour arriver à ses fins, ce groupe pose un geste qui nesert pas les intérêts du Québec. Quelle notion de développement durable ce groupe a-t-il pour ignorer complètement les volets économique et social ? Pour qui travaille-t-il donc ? Réalise-t-il que le bois est le matériau écologique par excellence ?", affirme le président-directeur général du CIFQ, M. Guy Chevrette. Pour en savoir plus Rapport de l'ONU: http://www.fao.org/forestry/site/sofo/en/ Association des produits forestiers du Canada: http://fpac.ca/fr/"