L'Office d'investissement du Régime de pensions du Canada (RPC) invite les 200 plus importantes entreprises publiques au Canada à participer à la nouvelle mouture du Carbon Disclosure Project (CDP). Cette initiative internationale vise à améliorer la transparence en matière de gaz à effet de serre (GES) des entreprises. Plus de 3000 entreprises ont reçu le 1er février dernier une invitation officielle afin de remplir la dernière cuvée du questionnaire du CDP, qui est relativement fastidieux à compléter. Les entreprises doivent établir leur bilan carbone, qui tient compte de leurs émissions de GES directes et indirectes, et répondre à un sondage sur leurs perceptions des émissions de GES. Le CDP dévoilait en octobre dernier ses résultats 2007. L'an dernier, les 200 plus importantes entreprises sur le TSX, en termes de capitalisation boursière, ont reçu le questionnaire du CDP. Près de la moitié (44 %) ont participé, comparativement à 39 % en 2006. Les 88 entreprises canadiennes ayant participé représentent toutefois 70 % de la capitalisation boursière du TOP 200, ce qui laisse supposer que les très grandes entreprises participent davantage que les grandes firmes. La participation élevée dans les secteurs bancaire et énergétique a également contribué à ce phénomène. Participation québécoise Outre l'Office d'investissement du RPC, la Caisse de dépôts et de placements du Québec est également membre commanditaire du CDP. Plusieurs entreprises québécoises se sont démarquées pour leur leadership dans le CDP 2007, notamment Alcan, BCE, Gaz Métro et Couche-Tard. Elles ont toutefois été plus nombreuses à ne pas répondre à l'invitation du CDP. On compte parmi elles, en ordre alphabétique, Astral Media, Gildan, Jean Coutu, Metro, Power Corp., Quebecor, Rona, Saputo, SNC Lavalin et Transcontinental. Pour aller plus loin : http://www.marketwire.com/mw/release.do?id=820599&lang=F5 Communiqué RPC http://www.visiondurable.com/article-147075-Entreprises-canadiennes-et-GES-La-transparence-progresse-mais.html Entreprises canadiennes et GES: La transparence progresse, mais…