L’Unité permanente anticorruption (UPAC) mène une autre série de perquisitions mardi matin à Laval qui vise quatre firmes d’ingénierie bien connues au Québec.
Selon nos sources, la frappe de l’UPAC cible GENIVAR, Groupe Dessau, Cima + et AECOM.
Anne-Frédérick Laurence, porte-parole de l'UPAC, n'a pas voulu confirmer le nom des entreprises visées par cette intervention.
Elle a toutefois indiqué que des témoins sont rencontrés dans le cadre de cette opération qui est liée aux récentes perquisitions intervenues dans plusieurs entreprises de Laval. Aucun mandat d'arrestation n'a été émis. Environ 90 policiers de l’escouade Marteau, le bras armé de l'UPAC, ont été mobilisés pour l’opération en cours.
Isabelle Adjahi, directrice des communications chez GENIVAR, a indiqué à LesAffaires.com que l'intervention de l'UPAC représentait une surprise. «Nous l'avons appris ce matin comme tout le monde», dit Mme Adjahi. «Nos dossiers sont bien documentés et nous allons collaborer de manière certaine.»
L'intervention vise selon elle toutes les entreprises du secteur qui font des affaires avec la ville de Laval.
Les enquêteurs de l'UPAC cherchent à déterminer s'il y a eu collusion dans l'attribution de contrats d'infrastructures.
Au cours des dernières semaines, de multiples perquisitions de l'UPAC se sont déroulées à Laval. Les agents sont notamment intervenus dans des locaux d'entreprises du domaine de la construction de même qu'à l'Hôtel de Ville et à au moins une résidence appartenant au maire, Gilles Vaillancourt.
C'est lors de cette série d'interventions policières que le maire Vaillancourt a fait savoir, il y a une dizaine de jours, que sous recommandation de son médecin, il prenait une période de repos afin d'effectuer une réflexion sur son avenir politique.
Avec La Presse Canadienne
