Gaétan Morin: les nouveaux arguments du Fonds FTQ


Édition du 27 Septembre 2014

Gaétan Morin: les nouveaux arguments du Fonds FTQ


Édition du 27 Septembre 2014

Par Stéphane Rolland
Séduit par les valeurs de son employeur, cet adepte de la voile et de la randonnée pédestre gravira les échelons jusqu'au poste de vice-président des investissements vers le milieu des années 2000. «C'est une mission tellement noble d'encourager les Québécois à épargner en vue de la retraite, affirme-t-il. À coup de modestes contributions, on réussit à amasser des dizaines de millions qu'on retourne dans l'économie du Québec. C'est pour ça que je me lève tous les matins.»

Ce portrait idyllique a été malmené par les affaires de corruption entendues à la commission Charbonneau. La FTQ a été forcée de revoir la gouvernance du Fonds de solidarité en février. Par exemple, le président de la centrale syndicale ne préside plus le CA du Fonds. C'est maintenant un administrateur indépendant, Robert Parizeau, qui occupe ce rôle. Yvon Bolduc, l'ancien pdg du Fonds, s'est aussi fait montrer la porte après avoir été éclaboussé par la commission. Gaétan Morin a officiellement pris le relais en juin.

«Ça a été difficile, reconnaît-il. Lorsque j'entrais au bureau, je disais à mon adjointe que «les fondations sont bonnes», raconte-t-il. Si je n'avais pas cru à notre rôle, je n'aurais pas pris la job. C'est important de faire un travail qui a un sens...»

Gaétan Morin doit ainsi veiller à l'adoption d'un nouveau plan stratégique pour le Fonds de solidarité FTQ afin «d'assurer sa pérennité pour les 20 prochaines années». S'il ne veut pas trop s'avancer sur ce qui ressortira de cet exercice avant la fin de la réflexion, il souhaite, entre autres, se pencher sur les façons d'attirer les jeunes épargnants tandis que son actionnariat vieillit, à l'image de la société québécoise.

À lire aussi:
François Pouliot: Faut-il appuyer la nouvelle offensive du Fonds?

«L'aide de l'État aux entreprises n'est pas «un droit acquis», tranche le ministre Daoust

François Pouliot: La fin du plat de bonbons

À la une

Gain en capital: ce n'est qu'une question de temps?

Il y a 46 minutes | Dany Provost

EXPERT INVITÉ. Le changement du taux d’inclusion des gains en capital cause un casse-tête à plusieurs.

Maison au décès et taxe de bienvenue

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Dans le cas d’une succession, il n’y a pas de transaction d’achat.

Un réseau social québécois pour redonner une voix aux citoyens

ALGORITHMES. «On a réalisé que le modèle présenté comme unique option, il n’est pas normal.»