Forte hausse des revenus publicitaires chez Corus

Publié le 26/06/2019 à 16:57

Forte hausse des revenus publicitaires chez Corus

Publié le 26/06/2019 à 16:57

Par Siham Lebiad

Corus Entertainment (CJR-B) a dévoilé mercredi des revenus de 458 millions de dollars, en hausse de 4% au cours du 3e trimestre prenant fin le 31 mai. L'entreprise doit ce résultat principalement à ses recettes publicitaires qui ont augmenté de 10% par rapport au trimestre précédent. 

Le groupe de médias canadien dépasse ainsi les estimations de revenus des analystes de 5M$. Ces revenus sont dominés par les recettes de la télévision, qui est responsable de 92% des revenus. Les revenus provenant de la radio s'établissent à 36,9M$, une diminution de 1,5M$ par rapport à la même période en 2018. 

La hausse des revenus démontre que l'entreprise n’a pas souffert de la baisse de 4% du nombre de ses abonnés. Cette baisse est principalement due à la vente de la chaîne Telelatino (TLN) en mars dernier.

Le bénéfice déçoit

Corus a engrangé des bénéfices de 66,4M$, soit 0,31$ par action, un peu plus bas que le consensus des analystes à 0,33$. Le bénéfice par action est en baisse de 17,2% en comparaison avec la même période l'année passée. Cette baisse est attribuable partiellement au changement de la méthode internationale de dépréciation des marques des chaînes télévision. 

« Les résultats d'aujourd’hui démontrent que le marché publicitaire est resté vigoureux durant le printemps. Ceci dit, nous continuons de croire que la visibilité au-delà de deux trimestres reste limitée, et que les dettes relativement élevées –quoique décroissantes– rajoutent du risque », juge Maher Yaghi, analyste à Desjardins Capital Markets. 

La direction a réussi à atteindre son objectif de réduire la dette de l’entreprise pour atteindre un ratio dette nette/revenu inférieur à 3,0. Les résultats dévoilent un ratio de 2,9 en baisse de 0,50 depuis 2018. 

La radio demeure faible

Les résultats témoignent également de la faiblesse de la radio dans le groupe. Les bénéfices avant impôts intérêts dépréciation et amortissements (BAIIA) de 9,7M$, en baisse de 15% par rapport à l'année précédente.

« Il y a des pressions structurelles sur le secteur de la radio. Ceci est dû à la croissance des radios par satellite et autres développements technologiques incluant l'avènement des voitures connectées», pense Aravinda Galappatthige , analyste chez Canaccord Genuity Capital Markets.

Réaction du marché

Le titre a bien réagi à l'ouverture des marchés, mais est tombé dans le rouge en fin d’après-midi. La valeur du titre quelques minutes avant la fermeture des marchés était de 6,08$, en baisse de 2,96% par rapport à la veille.

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