Énergie: Greenpeace sonde les candidats à la présidentielle française

Publié le 30/08/2011 à 16:04

Énergie: Greenpeace sonde les candidats à la présidentielle française

Publié le 30/08/2011 à 16:04

Crédit: Greenpeace

Rétrogrades, attentistes ou engagés: où se situent les candidats à la présidentielle française de 2012 quant à leur position concernant l’avenir énergétique de la France?

Pour y voir plus clair, Greenpeace publie une application web qui permet de visualiser les choix et engagements de 17 aspirants à la présidence de république, déclarés ou supposés, concernant l’avenir énergétique de la France.

Ainsi, l'ONG diffuse sur son site Internet un outil de présentation des positions des principaux acteurs de la campagne électorale, très visuel, intitulé «Stress Test des candidats à la présidentielle».

Greenpeace précise avoir testé la solidité des programmes des candidats sur la transition énergétique. Ainsi, ces derniers ont reçu au cours de l’été 28 questions portant sur trois thèmes: l’avenir du nucléaire, la dépendance aux énergies fossiles, la maîtrise de la demande énergétique et le développement des énergies renouvelables.

Une majorité a répondu au questionnaire, alors que pour évaluer les autres, l’ONG a pris en compte leurs déclarations publiques.

«Cette application se veut être un outil citoyen destiné à rendre visible la position des candidats sur l’avenir énergétique de la France», explique par communiqué Karine Gavand, chargée des questions politiques pour Greenpeace France. «Nous le publions à l’occasion des universités d’été des partis politiques en espérant que la transition énergétique sera aussi au cœur de leurs débats.»

L’ONG précise que cet outil évoluera de façon à tenir compte des changements des positions des uns ou des autres.

Pour l’heure, du côté du Parti socialiste, la plupart des candidats appartiennent au groupe des «attentistes». Contrairement à François Hollande, Ségolène Royal et les autres candidats socialistes, seule Martine Aubry fait une «entrée timide» dans le groupe des engagés, signale l’ONG.

Au centre, François Bayrou et Jean-Louis Borloo n’ont pas répondu au questionnaire et rares sont leurs prises de position publiques sur le sujet, rapporte Greenpeace, qui les classe donc tous les deux dans le camp des «rétrogrades».

Et à droite, il ressort que les positions ne sont pas toutes alignées sur la ligne présidentielle. Des voix comme celle de Dominique de Villepin s’élèvent pour défendre une transition énergétique fondée sur une sortie du nucléaire. «Le candidat présumé à sa propre succession [Nicolas Sarkozy] se place sans surprise parmi les rétrogrades, à l’image de la France dans le reste de l’Europe avec son obsession nucléaire», déplore l’ONG.

«Selon nos premiers résultats, rares sont les candidats qui ont pris conscience de la possibilité, la nécessité et l’urgence d’orienter la France vers la transition énergétique. Hormis pour les éternels rétrogrades qui sont à leur place, c’est globalement le manque d’ambition et d’engagements concrets qui pénalisent la majorité des candidats», poursuit Karine Gavand.

 

 

 

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