Le maire de Québec Régis Labeaume devra montrer sa volonté de corriger le déséquilibre fiscal s’il veut s’assurer du soutien des gens d’affaires en cette année électorale. Une étude réalisée pour l’Institut de développement urbain du Québec (IDU Québec) montre que depuis 10 ans, la contribution à l’assiette budgétaire du secteur non-résidentiel à Québec a grimpé de 6% tandis que celle du secteur résidentiel a diminué de 4%.
«Sur dix ans, il y a eu un transfert du fardeau fiscal au non-résidentiel et c’est devenu une évidence aujourd’hui. On a épargné les propriétaires résidentiels», a affirmé Martin De Rico, président de De Rico experts-conseils, la firme d’évaluation mandatée pour réaliser l’étude.
La Chambre de commerce et d’industrie de Québec, la Corporation des parcs industriels de Québec, l’Association des restaurateurs du Québec, ainsi que diverses associations d’affaires de la ville de Québec étaient unies autour de l’IDU pour le dévoilement de l’étude.
«On est tous là, on a réuni l’ensemble de la communauté d’affaires de Québec et le message est assez clair : on a atteint la limite de notre capacité à assumer de nouvelles charges fiscales. Il faut faire attention si on veut garder la compétitivité de Québec car l’équilibre peut être fragile», a souligné Alain Kirouac de la CCIQ.