Le producteur d'énergie renouvelable Boralex se dit confiant de remporter l'appel d'offres d'Hydro-Québec pour la région de Québec. Ce contrat, estimé à plus de 350MW, représente plus du double de la capacité actuelle de Boralex. Toute l'équipe de direction s'attèle actuellement à compiler le dossier de soumission d'une offre de production d'énergie indépendante pour Hydro-Québec dans la région de la ville de Québec. Entre les dernières études financières et les négociations finales avec les fournisseurs d'éoliennes, le dossier doit être ficelé d'ici le 18 septembre. Ce projet d'énergie éolienne, d'une capacité d'environ 400MW, représente deux fois plus que la capacité de production d'électricité actuelle qui est de 337MW, toutes activités comprises. Boralex va soumettre une offre en partenariat avec Gaz Métro et le Séminaire de Québec, propriétaire des terrains sur lesquels viendront s'implanter les éoliennes. Ce sont ces terrains précisément qui donnent à Boralex cet avantage compétitif sur d'autres concurrents. Puisqu'elles seront situés à l'écart des régions habitées dans la région de Sainte-Anne de Beaupré, les éoliennes ne viendront donc perturber ni le paysage, ni la tranquillité des lieux. En outre, les terrains sont suffisamment proches du centre de distribution électrique d'Hydro-Québec à Levis pour que Boralex compte sur des pertes minimales lors de la distribution sur le réseau. Depuis deux ans déjà, les dirigeants de Boralex étudient le potentiel de ce site avec des relevés de la force du vent. «Les données compilées confirment le potentiel éolien du site», dit Patrick Lemaire, le président et chef de la direction de Boralex lors d'un appel conférence avec des analystes financiers. De plus, la plupart des permis environnementaux sont sous le coude ou presque. La direction dit ne pas avoir rencontré d'obstacles majeurs ou de questions embarrassantes des autorités. Le 18 septembre les dés seront jetés pour Boralex quand le dossier sera entre les mains d'Hydro-Québec. Mais il lui faudra encore faire preuve de patience. La réponse d'Hydro-Québec pourrait tomber en janvier 2008, voire même en février 2008. Des revenus en baisse Pour sa part, le secteur éolien enregistre des produits de vente de 4,9 millions $ par rapport à 5,2 millions $ au même trimestre de 2006. La diminution de 11 pour cent du volume de production est attribuable à des conditions de vent plus faibles que l'année précédente. Les revenus des centrales hydroélectriques se chiffrent à 2,9 millions $, comparativement à 2,7 millions $ à la même période en 2006. Cette hausse de 7 pour cent repose en partie sur l'augmentation des prix de vente de l'électricité sur le marché du nord-est américain. Avec la Presse canadienne. Pour aller plus loin: http://www.boralex.com/fr/08_investisseur/details.asp?id=240 Communiqué