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Le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, a annoncé jeudi la mise sur pied d'un groupe de travail visant à repenser la filière éolienne québécoise.
Plutôt que de réduire le développement de l'éolien, comme le suggérait le rapport de la Commission des enjeux énergétiques déposé en février dernier, le ministre Arcand préfère réfléchir à des façons d'assurer la pérennité de cette industrie.
Le document de la Commission, qui suggérait également la réduction du développement de l'hydroélectricité, soulignait que la poursuite des investissements dans ces deux secteurs pourrait faire perdre plusieurs milliards à Québec.
De plus, Hydro-Québec prévoit enregistrer des surplus d'électricité jusqu'en 2027, notamment en raison de la décision du gouvernement québécois de mettre en service de nouveaux parcs éoliens.
En conférence de presse à Montréal, M. Arcand a reconnu qu'il y avait des surplus d'électricité, ajoutant qu'ils représentaient des occasions intéressantes afin d'attirer de nouveaux investisseurs ou d'exporter cette énergie.
Ce dernier a rappelé la récente visite du premier ministre Philippe Couillard en Nouvelle-Angleterre, aux États-Unis, où certains États de cette région ont vu leurs dépenses en énergie exploser l'hiver dernier.
Le groupe de travail sollicitera la participation de différents acteurs de la filière éolienne, comme les turbiniers, les développeurs de projets ainsi que les manufacturiers de pièces, selon le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles.
Ces membres devraient être sollicités au cours des prochaines semaines et leurs recommandations devraient se trouver dans un rapport qui pourrait bien être déposé au mois de septembre, a laissé entendre M. Arcand.