Magasinage en terrain mouvant


Édition du 16 Mai 2015

Magasinage en terrain mouvant


Édition du 16 Mai 2015

La marchandise générale

Malgré ses bons résultats, Dollarama (DOL, 71,56 $) ne réussit pas à recueillir l'appui de l'ensemble des analystes. En général, on louange la direction du détaillant montréalais, adroite et prudente. Résultat : un réseau performant, avec des ventes annuelles moyennes de 2,4 millions de dollars par magasin.

Outre la saturation du marché, chose qui ne devrait pas survenir avant 5 ou 6 ans (de 65 à 75 ouvertures par année), les risques les plus élevés à court terme sont liés à la dépréciation du huard, qui réduit ses marges. On estime aussi que la croissance de Dollar Tree, de Vancouver, pourrait commencer à faire augmenter les loyers. Tandis que certains analystes en prônent l'achat, d'autres estiment qu'il est temps de retirer ses billes. La CIBC établit sa cible à 73 $. L'Industrielle Alliance fixe la sienne à 60 $.

Plus au sud, les analystes semblent encouragés par la nouvelle stratégie de Wal-Mart (WMT, 78,60 $ US) qui veut améliorer ses ventes tout en intégrant des outils électroniques de gestion des stocks. Les analystes craignent que les transformations promises coûtent plus cher et soient plus longues à implanter que prévu. Des 30 analystes qui suivent le titre, 8 en recommandent l'achat et 4 conseillent de le vendre. Du nombre, 60 %, ou 18, suggèrent de patienter.

Pendant ce temps, Costco (COST, 146 $ US) continue d'être prisée de la plupart des analystes (65 % suggèrent l'achat du titre) qui soulignent son efficacité et sa capacité d'accroître son réseau et son bénéfice régulièrement. À court terme, par contre, Costco souffrirait des variations du taux de change et de la baisse du prix du carburant, en recul de 27 % depuis un an.

Les choses sont plus compliquées chez Sears Canada (SCC, 9,42 $). Après avoir présenté une perte au quatrième trimestre (257 M$), Sears se trouve à un niveau où chaque perte réduit la valeur de la société. Selon la CIBC, Sears doit réduire rapidement son réseau à 100 magasins. Sa marque a toujours de la valeur dans certaines régions, mais ses activités de détail, elles, ne vaudraient plus rien. Seuls l'immobilier et son encaisse (259 M$) semblent avoir une réelle valeur aux yeux des analystes.

La décision de Best Buy (BBY, 36,42 $ US) de fermer 66 Future Shop au Canada et d'en convertir 65 autres en Best Buy le mois dernier, a été bien accueillie. Best Buy Canada se retrouve avec 136 grands magasins et 56 Best Buy Mobile. Résultat : les analystes ont réduit leurs attentes à court terme, mais ont accru celles pour 2016, grâce à une hausse des bénéfices à l'international.

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