Wellington West poursuit son expansion québécoise

Publié le 19/06/2009 à 00:00

Wellington West poursuit son expansion québécoise

Publié le 19/06/2009 à 00:00

En effet, les conseillers Éric Bisson, Alexandre Roy et Sylvain Dugas ainsi que leur assistante aux ventes Marylène Bougie et Johanne Comtois se sont joints cette semaine à Wellington West. Ainsi, la succursale qu'ils occupent sur le boulevard de l'Acadie devient la troisième adresse montréalaise de l'importante firme indépendante.

Ces conseillers changent de courtier auquel ils sont rattachés afin d'élargir leur horizon. « Évidemment, nous avons beaucoup de contrôle sur ce qui touche la gestion de portefeuille et le service à la clientèle, mais pas ce qui touche à l'infrastructure de la firme, comme la technologie et l'accès aux produits, explique Éric Bisson. Or, nous visons une clientèle à valeur élevée, les services de gestion privée indépendants de Wellington West, qui offrent quelque 25 modèles, nous ont beaucoup attirés. » Le conseiller estime que dans son ancien réseau, son équipe disposait de beaucoup moins d'outils pour rivaliser avec les banques, surtout auprès de la clientèle détenant des comptes de plus de deux millions de dollars.

De plus, l'utilisation d'une technologie plus avancée permettra aux conseillers d'automatiser plus de fonctions et de passer plus de temps avec ses clients.

L'accès à tous les produits est revenu quelques fois durant la conversation. « Lorsqu'on fait une bonne planification fiscale, on ne sait jamais avec quoi on va aboutir. Le but, c'est d'avoir accès à tout », résume-t-il.

Avant de prendre cette décision importante, le conseiller et ses partenaires ont bien pris le temps de peser le pour et la contre. « Nous avons fait l'inventaire des avantages et inconvénients de chaque firme. Nous avons regardé ce qu'on pouvait faire pour améliorer la firme dans laquelle nous étions rattachée, mais si nous constatons que la firme ne se dirige pas vers ce qu'on voulait offrir comme service, la meilleure solution est alors de changer de firme », croit Éric Bisson.

Une procédure complexe

Pour changer de firme, un conseiller de plein exercice doit contacter ses clients pour leur faire part du changement. « Chaque client doit signer le formulaire d'ouverture de compte », explique Éric Bisson.

Les représentants en épargne collective peuvent faire suivre leur clientèle d'un seul bloc, mais le Québec est la seule juridiction à autoriser un tel transfert, et cette façon de procéder pourrait bien être chose du passé si les règles du MFDA étaient appliquées dans la province. Dans les autres provinces, les conseillers en épargne collective doivent également obtenir la signature de chaque client afin d'officialiser le transfert.

« Le jour où un conseiller quitte une firme, il peut contacter ses clients pour leur dire qu'il n'est plus dans son ancienne firme, mais il doit attendre que son permis soit transféré avant de solliciter ses clients ou leur recommander des produits », précise AnnaMaria Testani, vice-présidente principale du développement des affaires de Wellington West.

Ce long processus permet certes de rencontrer ses clients, « mais tu te trouves à prendre deux mois pour rencontrer tes vieux clients sans faire de production », renchérit-elle.

« Nous avons d'ailleurs choisi l'été pour la transition parce que c'est une période plus tranquille », confie Éric Bisson, qui croit que le processus sera complètement terminé vers la mi-août. Pour que leurs clients comprennent bien la plus value du transfert, ils ont d'ailleurs réalisé une synthèse des points d'amélioration qu'ils seront en mesure d'offrir à leurs clients.

Si le trio de conseillers s'est assuré que leur cabinet et leurs clients sortiraient gagnant de cette alliance, Wellington West en a fait autant avant de s'associer à eux. Annamaria Testani précise dans un communiqué qu'« Éric, Alexandre et Sylvain sont spécialisés dans les valeurs mobilières de plein exercice. Ils ont une approche de gestion de patrimoine qui comprend la planification fiscale, les investissements, l'assurance et la planification successorale. Ils proposent des services de planification financière personnalisée à leurs clients et dans une stratégie d'investissement acheter et détenir.» Bref, ils cadrent bien dans le profil de conseillers que la firme basée à Winnipeg cherche à recruter.

« Ce nouveau bureau va servir une clientèle différente de celle du centre-ville, ajoute AnnaMaria Testani, dont le rôle est de faire grandir la firme au Québec. Quelques autres conseillers devraient d'ailleurs se joindre à la firme d'ici la fin de l'été.

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