Salon de Dubaï: Emirates passe des commandes gigantesques pour servir ses ambitions

Publié le 18/11/2013 à 06:41, mis à jour le 18/11/2013 à 10:49

Salon de Dubaï: Emirates passe des commandes gigantesques pour servir ses ambitions

Publié le 18/11/2013 à 06:41, mis à jour le 18/11/2013 à 10:49

Par AFP

Tim Clark a en effet écarté la possibilité d'exploiter les deux aéroports. Emirates pourrait ainsi être amené à revoir les plans stratégiques concernant sa flotte et ses destinations.

Dubaï espère faire d'Al Maktoum International le plus grand aéroport du monde, avec à terme, 5 pistes et une capacité annuelle totale pouvant atteindre les 160 millions de passagers et 12 millions de tonnes de fret.

Les Emirats bénéficient de l'avis de tous les experts du transport aérien d'une situation géographique centrale pour rejoindre tous les points de la planète, situation qui profite largement aux trois principales compagnies du Golfe. A commencer par Emirates, la plus ancienne lancée en 1985, mais aussi à Qatar Airways qui opère ses vols depuis 1994 et Etihad Airways, qui fête ses dix ans cette année.

Emirates dessert actuellement 137 destinations dans 77 pays. Elle dispose en outre de la flotte la plus importante au monde d'A380 (39 Super Jumbos).

Ces avions, capables de transporter plus de 500 passagers, desservent 22 destinations.

A la faveur d'un trafic aérien en forte croissance attendue pour les vingt prochaines années, Tim Clark s'est dit par ailleurs «optimiste sur le fait qu'il y a assez de place» pour les trois compagnies.

Selon lui, la réticence des gouvernements notamment européens de leur accorder plus de droits de trafic ne constitue pas un obstacle à leur croissance, relevant le nombre important de nouvelles destinations ouvertes très récemment en Europe dont Stockholm, Copenhague ou encore Barcelone.

Il a ajouté qu'Emirates recevait un bon accueil aux Etats-Unis en dépit de la crainte émise par certaines compagnies américaines.

Les transporteurs traditionnels, à l'instar de l'allemande Lufthansa ou française Air France, ont souvent par le passé critiqué ouvertement les transporteurs du Golfe, les accusant de bénéficier d'un avantage concurrentiel, grâce à l'inexistence de charges sociales et d'un support financier important du pouvoir public.

Sur le financement des contrats, Tim Clark s'est refusé à en communiquer les montants réels, les compagnies bénéficiant habituellement d'importants rabais. Il a en revanche assuré que leur financement n'était pas un problème. «Nous disposons de nombreux outils» financiers, a-t-il expliqué. «L'important est que notre bilan est extrêmement solide», a-t-il fait valoir.

Enfin, il a précisé que la finalisation du contrat des 777X interviendait «d'ici la fin du mois de décembre, donc (nous avons) six semaines devant nous». Il s'agit d'un engagement de commande «qui conduira à un contrat très bientôt».

Signe de la puissance d'Emirates, le 777X, qui doit entrer en service en 2020, a largement été développé en partenariat avec Boeing. «Ces derniers mois, nous avons obtenu ce que nous souhaitions», a enfin déclaré Tim Clark.

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