Ruée de Gazprom vers l'Arctique
M. Poutine a fait cette déclaration à Salekhard, capitale de la péninsule de Yamal, qui est riche en gisements gaziers, devant des dirigeants et hauts responsables de 10 grands groupes mondiaux spécialisés dans l’énergie. Un peu plus tôt, Alexeï Miller, directeur général, du monopole gazier russe Gazprom, avait plaidé pour l'absence totale de taxes à l'extraction dans la péninsule de Yamal.
Des accords déjà presque conclus
La Russie, premier producteur mondial de gaz, a durci sa législation au cours des dernières années afin de freiner la participation de groupes étrangers dans l'exploitation de ses vastes ressources naturelles.
Les signes d'une plus grande ouverture se multiplient ces derniers temps, Moscou cherchant tant du financement que de l’expertise pour exploiter ses gisements pétroliers et gaziers, en particulier ceux qui sont difficiles d’accès, en Sibérie et en Arctique.
La multinationale Royal Dutch Shell, le français Total, le français GDF Suez, le sud-coréen Kogas, les japonais Mitsui et Mitsubishi, le norvégien StatoilHydro, l'allemand E.ON, l'italien Eni et l'américain Exxon ont participé à la rencontre de Salekhard.
D’ores et déjà, Neil Duffin, le président d'Exxon Mobil Developement, s'est dit prêt à coopérer avec Gazprom pour le développement de projets dans la péninsule de Yamal. Et Peter Voser, le directeur général de Royal Dutch Shell, s'est dit prêt à lancer une étude de faisabilité pour une unité de production de gaz naturel liquéfié (GNL).
Avec Reuters.
