Vendus au Canada depuis le 24 mars par la compagnie WebNames, ils s'apparentent à une carte de visite accessible de partout dans le monde par Internet.
Pour 19,99 $ US par année, un nom de domaine en .tel permet d'indiquer des informations de base comme son courriel, son numéro de téléphone, le site Internet de son employeur, son adresse et ses champs d'intérêt. Un certain Gilles Tremblay pourrait, par exemple, acheter le domaine gillestremblay.tel, où on pourrait le retrouver plusieurs années après avoir perdu sa trace, même s'il a entre-temps déménagé au Japon et changé trois fois de numéro de téléphone et d'adresse courriel.
Les renseignements qu'on y inscrit sont modifiables en tout temps. Contrairement aux données consignées sur un site en .com ou en .ca, ou encore sur une page personnelle de média social, celles dans un domaine .tel ont un caractère neutre, systématique et facile à consulter. De quoi assurer le succès du concept, croient ses promoteurs.
Des observateurs de la scène techno sont toutefois sceptiques, rappelant l'échec de noms de domaine comme .tv, .jobs, .info qui étaient censés révolutionner Internet.
" Même si le principe des .tel est très simple, rien ne garantit que cet nouvel outil s'enracinera dans les habitudes des internautes ", remarque Rob Enderle, de la firme de consultants Enderle Group.
