EADS et BAE visent une fusion qui bouleverserait le monde de la défense

Publié le 12/09/2012 à 13:45, mis à jour le 12/09/2012 à 15:01

EADS et BAE visent une fusion qui bouleverserait le monde de la défense

Publié le 12/09/2012 à 13:45, mis à jour le 12/09/2012 à 15:01

Par AFP
Mais l'activité d'EADS restait largement dominée par les commandes civiles, portées par les succès d'Airbus, et le groupe s'était fixé pour but de parvenir à un équilibre entre civil et militaire à l'horizon 2020.

Une fusion avec BAE, qui fabrique aussi bien des blindés que des frégates et des porte-avions, permettrait d'atteindre d'un coup cet objectif et de pénétrer en force sur le marché américain, où BAE est fournisseur du Pentagone.

Selon les discussions en cours entre les deux groupes, le nouvel ensemble serait détenu à 60% par les actionnaires d'EADS et à 40% par ceux de BAE, précise le communiqué.

Les deux sociétés resteraient cotées respectivement à Paris et Londres mais seraient rassemblées sous la coupe d'un nouvel ensemble ayant une structure de direction unique.

Ils comptent par ailleurs attribuer des «golden shares» dans le nouveau groupe aux gouvernements français, allemand et britannique afin de «remplacer l'action existante au profit du gouvernement britannique dans BAE et le pacte d'actionnaires dans EADS».

Sur un plan purement financier, EADS versera 200 millions de livres (environ 252 millions d'euros) de dividende exceptionnel à ses actionnaires en cas de fusion avec BAE, précise le communiqué.

L'action de BAE Systems a bondi de 7,39% (à 353 pence) à la Bourse de Londres, alors que celle d'EADS décrochait de 5,63% (à 28 euros) à la bourse de Paris.

«D'une certaine façon, l'histoire se répète, a relevé M. Anderson. Le gouvernement Blair avait tenté de pousser British Aerospace dans les bras de l'industrie allemande à la fin des années 1990. Mais l'allemand DASA s'était allié avec le français Matra (qui venait de fusionner avec Aerospatiale) pour former EADS. British Aerospace, de son côté, s'était marié avec Marconi pour former BAE Systems».

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour le 03/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.